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Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï

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Odin H. Thorson
Odin H. Thorson
ADMIN ☾ Semi-Dieu Nordique
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☾ FT. : Chris Evans
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☾ STATUT MARITALE : Fiancé, épris.
☾ AVEC : Alekseï Lazarev, son âme soeur.
☾ DATE D'ARRIVÉE : 30/11/2017
☾ LOCALISATION : Moscou.
☾ MÉTIER : Chercheur scientifique à la base, il a du se reconvertir barman dans un club dans le quartier Kitai Gorod.
☾ CLAN : Aucun clan, la famille d'abord.

Message Sujet: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptySam 3 Mar 2018 - 23:44


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

« Listen baby, ain't no mountain high. Ain't no valley low, ain't no river wide enough baby. If you need me call me no matter where you are, no matter how far don't worry baby, just call my name I'll be there in a hurry, you don't have to worry. 'Cause baby there ain't no mountain high enough, ain't no valley low enough, ain't no river wide enough to keep me from getting to you babe »
Difficile de se demander ce qu'il détestait le plus, ici. Le froid ou les gens. Oh, qu'on n'aille pas se tromper sur son compte, il avait une bonne résistance au froid et ce pour l'unique bonne raison qu'il venait du Danemark et que le froid n'était pas rare, au contraire. Mais ce froid était différent, mordant, intrusif. Ou peut-être était-ce aussi les nerfs. Quant aux gens, il valait mieux ne pas en parler, la haine était telle qu'il avait l'impression de passer son temps à râler, gueuler ou demander quoi, qu'est-ce que t'as, t'as un problème ? . Il y avait plus agréable. Ce qu'il ne ferait pas pour retrouver Alekseï.

Accompagné de la Lazarev, il avait aussi l'impression de passer son temps à veiller sur ses arrières, elle avait beau avoir une grande gueule, il n'y avait pas photo entre s'opposer à un mec de quasi deux mètres qui ressemblaient à une armoire à glace et avait sûrement une légère odeur différente des humains... Et une petite humaine maigrelette. Il devait au moins reconnaître que les sachets de Solomon étaient utiles ; ils étaient encore vivants, c'était la preuve même.

Solomon avait enfin une piste tangible depuis leur arrivée à Moscou il y a une semaine, il n'était pas habitué à ces lieux et n'avait pas pris tout son matériel. Si ce n'était qu'une question d'argent, Odin lui aurait filé tout ce qu'il fallait pour compenser. Mais il y avait aussi la barrière de la langue dans les commerces, un vrai bordel. Parleraient-ils encore anglais, mais non ; ils parlaient danois. Quant à la soeur d'Alex, il n'était pas toujours fourré avec et heureusement, il en aurait vite eu marre. Période de stresse oblige, il rembarrait tout le monde à moins que la personne ait quelque chose d'intéressant à avouer sur leur situation.

Obsessionnel ? Totalement. Qu'importe. Il l'était et ? Ce n'était pas comme s'il pourchassait Alex pour le tuer, il le pourchassait juste pour le ramener à la maison. Pas forcément lui révéler ses sentiments, encore que, il avait déjà trop tardé. Mais non, c'était principalement dans l'espoir qu'ils puissent se parler et qu'il puisse le ramener. Qu'Alekseï ne reste pas seul dans ce pays de fou, comment pouvait-il seulement survivre ici ? Impensable, Aleks était tellement mignon, tellement gentil et discret, pour Odin, il ne pouvait que se laisser bouffer dans ce pays à la con. C'était une inquiétude de tous les instants, qui le bouffait. Et chaque tignasse brune qu'il voyait, il avait l'espoir que ce soit la sienne, sauf que ça ne l'était jamais.

Il avait suivi les conseils et indications de Solomon, Solomon n'était après tout pas un wiccan et le vaudou ne fonctionnait pas à la recherche précise de quelqu'un. Enfin, Odin n'avait aucune foutue idée de comment ça fonctionnait mais, il se fiait juste à son ami. La seule chose que cela donnait, c'était ce fichu parc. Ok c'était joli et en d'autres temps, il adorait adoré voir ces lieux surtout sous la neige mais là, non, clairement pas.

Actuellement, il faisait sec et la neige tenait bien au sol, son portable indiquait les -10°, merveilleux. Le soleil était timide en Russie mais ils étaient pleine journée, le ciel était juste... gris clair. A croire que le ciel de Russie était toujours gris ou blanc à cause de la putain de neige.

Il avait marché, seul, les mains dans les poches. -10°, il y survivrait largement. Même si son portable lui indiquait qu'il faisait -3° à Copenhague, plus ou moins. Bref, son état de nerf empiétait sur son ressenti véritable de la température. La neige craquait sous ses pas. Il n'y avait pas grand monde, allez savoir. Il regardait autour de lui, rangeant son portable dans sa poche et y remettant sa main. Cette envie de ronchonner.

Pourquoi Solomon lui avait-il dit de venir ici, au juste ? Il ne voyait pas pourquoi. Odin avait déblayé un banc et s'était assis dessus, regardant les gens passer, il regardait le parc, il regardait en direction de l'étang. Il aurait pu s'imaginer le lieu au printemps avec les canards et les papillons mais il n'avait pas la tête à cette imagination là, mais plutôt et si Alex débarque, je dis quoi ? car il n'était jamais assez sûr de ce qu'il lui dirait. Les discours qu'il se faisait en s'imaginant parler à Alex, changeaient constamment. L'engueulant ou le prenant dans ses bras en lui ordonnant de ne plus partir, parfois il craquait et voulait lui dire ses quatre vérités tel que tu n'es qu'un lâche ou d'autres choses clairement moins sympa encore. Mais ce qui venait le plus souvent c'était mais t'es con ou quoi ?

Combien de temps il était resté assis sur ce banc ? Une heure et demi. Ses orteils allaient finir par se congeler malgré les deux paires de chaussettes qu'il avait et il s'était d'abord levé pour ne pas finir gelé, statufié sur ce banc. Puis parce qu'il avait l'impression d'avoir vu un visage familier. Mais après être resté une heure et demi sur ce banc, l'hallucination lui semblait plus plausible. Mais il se devait de bouger pour se réchauffer donc, cela ne coûtait rien d'aller " discrètement " vers cette personne qu'il croyait reconnaître, non ?

C'était ce qu'il avait fait, mais la carrure semblait différente, la démarche semblait différente, la chevelure était différente tout en étant de la même couleur. Odin lui avait simplement attrapé le bras pour le retourner, préparant son je vous ai confondu, désolé en danois que le russe n'aurait de toute façon pas compris. Sauf que. Ses yeux s'ouvraient grands, limite s'ils s'écarquillaient. Oh bordel de.

Peut-être était-ce une aura mystique ou une connerie de ce style, qui l'avait poussé vers Alekseï à ce moment précis. Après tout, il lui semblait soudainement si différent qu'il ne savait même pas comment il avait pu comprendre que c'était lui, juste de loin. Déjà de près c'était compliqué. Oui donc, il devait dire quoi, exactement ? Parce qu'il était juste là, bouche bée, devant un Alekseï plus large, plus chevelu et même avec de la barbe. Sauf que fidèle à lui même, il aurait pu s'énerver mais c'était un :

Ca te va bien, la barbe.

Qui était sorti. Sauf qu'il s'en voulait d'avoir sorti ça, comment lui gueuler dessus après lui dire qu'il était beau avec une barbe ? En même temps... Comment s'énerver tout court ? Son coeur s'emballait, ses yeux brillaient d'un certain espoir, celui de le retrouver enfin. Presque une année sans le voir et voilà, il était là devant lui, puisqu'Odin s'était placé sur sa trajectoire pour l'empêchait de continuer à avancer. Il déglutissait. Merde, il ne l'avait pas prévu, ça, d'être figé, le palpitant qui fait n'importe qui. Cela devait bien être la première fois qu'Odin ne savait pas quoi dire, tout en sachant, dans le fond, tout ce qu'il avait à lui dire. Mais aucun mot, rien ne venait.

Tu me manques, Alex.

Une supplique, surtout. Bordel ce que tu me manques. Sa voix se cassait, tandis qu'il prononçait son prénom. Tu me manques tellement. Reviens. Ou alors arrête toi juste deux minutes et laisse moi juste te parler, laisse moi juste te regarder. Il inspirait. Pars pas maintenant.
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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyDim 4 Mar 2018 - 1:10


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

Please forgive me, I know not what I do. Please forgive me, I can't stop loving you. Don't deny me, this pain I'm going through. Please forgive me, if I need you like I do. Please believe me, every word I say is true. Please forgive me, I can't stop loving you
Alekseï n'avait pas mis longtemps à se faire aux températures de la Russie, rien que par le fait qu'il a posé les pieds sur ses terres natales à peu près à la même époque de l'année. Il y a un peu plus d'un an. Cela n'avait pas été le plus difficile de tout et il a vu bien pire que cela, même les -10 de la journée sont supportables comparés à la Sibérie. Mais non le temps c'était rien du tout. Il avait eu bien plus à faire comme essayer de gérer ce qu'il est devenu et il a plus que mal gérer, s'il n'avait pas rencontré Stanislas il y a six mois de ça, il ne serait même plus de ce monde. Et encore rien est gagné, il est loin de s'être stabilisé le lycan. Son ami elfe continu de l'aider, tout comme les nouvelles habitudes qu'il a prises et même si les conditions de vie sont dures, il sort encore peu de ce quartier. Juste pour aller travailler avant d'y revenir, tous les jours le même chemin, tous les jours les mêmes gestes, sans que personne ne vienne le brusquer.

Pourtant cela fait une semaine maintenant qu'il termine de bonne heure l'après-midi, si cela change un peu ses habitudes, il s'y fait et en profite pour faire un crochet vers le parc, profiter du calme de la nature, du fait qu'il n'y a personne à cette heure là normalement. Alekseï savoure le calme l'entourant, le silence que produit la neige, il commence à avoir un peu froid mais ce n'est pas grave, personne ne l'attend chez lui. Il n'a rendez-vous avec son ami que plus tard dans la soirée, pour qu'ils travaillent encore sur ses ressentis, des fois il a l'impression que Stanislas est son psychiatre. Même s'ils parlent toujours de tout et pas que de sa nature, tous les sujets qui peuvent leur passer par la tête ou alors ils profitent simplement autour d'un chocolat chaud pour Alekseï et d'un café pour son ami.

Petit à petit ses pensées divaguent loin et repartent dans le passé, la vie qu'il a quitté mais surtout les personnes qu'il a laissé derrière lui. Le lycan pense surtout à lui, dès que son esprit n'est pas occupé par son boulot, par un livre ou qu'il ne dort pas, c'est lui, toujours lui et encore lui qui revient. C'est en permanence et la distance n'a rien changé à cela, plus de vingt ans que c'est ainsi. Comment il va ? Qu'est-ce qu'il est entrain de faire ? Est-ce que ses recherches avancent ? Des fois, il cherche un journal scientifique international pour voir ou alors il fouine sur le net. Est-ce qu'il a fini par trouver quelqu'un ? Que cette pensée peut lui faire mal même encore maintenant mais il le mérite tellement d'enfin trouver quelqu'un et d'être heureux.

Le brun est tellement loin dans ses pensées qu'il n'entend pas qu'on s'approche de lui même avec la neige qui couvre les bruits, il aurait dû entendre. Mais non rien et il sursaute en essayant de se dégager le bras avant de se figer sur place, ses yeux qui s'écarquillent sous la surprise. Non, ce n'est pas possible, il ne peut pas être là devant lui, il l'a rêvé. Il sait pourtant que non, cela serait bien la première fois qu'il imagine le voir devant lui donc oui ça ne peut qu'être vrai. Il se contente de hausser les épaules aux premiers mots qu'il entend. Oui si tu le dis, si tu veux.

Son cerveau, ses sens qui se remettent en action et Alekseï se prend tout en plein museau avec une violence inouïe. Sa voix qui semble plus grave, plus sexy que jamais. Ses yeux dont il peut percevoir la moindre nuance de bleu et de vert et comment les deux couleurs se mélangent harmonieusement. Mais le plus violent reste l'odeur de l'homme en face de lui, son odeur naturelle, qui a toujours tout eu pour lui faire tourner la tête et qu'il sent plus forte que jamais. Même les quelques fois où Alekseï avait terminé le nez niché dans son cou, il ne l'avait jamais senti autant. Il ne serait pas déjà éperdument amoureux, qu'il le serait là maintenant. En parlant de sentiments, eux aussi reviennent en force, tapis jusque là, amoindris, lui permettant de ne pas étouffer en n'étant pas avec lui et tout lui revient.

Non, tu n'as pas le droit de me dire ça, a t-il envie de dire avec les nouveaux mots qu'il entend. C'est bien trop pour lui, impossible qu'il puisse rester de marbre, c'est tout qui se mélange et tourne dans sa tête. Il lui faut moins de dix secondes pour se ruer en avant, se hisser sur la pointe des pieds, passer ses bras autour d'Odin. Posant en même temps son menton sur l'épaule d'Odin, Alekseï le serre contre lui, tellement fort. Peut-être trop même. Pardonne-moi. Reste là. Ne t'en va jamais. Je t'aime tellement. À la place il souffle.

- Tu me manques aussi.

Et encore ces mots sont faibles. Il en a les larmes aux yeux le lycan mais il refuse de pleurer, il a pleuré réellement une seule fois dans sa vie, à cause d'Odin déjà et il refuse que ça arrive une seconde fois. Soudain ça le frappe l'évidence. Odin présent ici en Russie, Odin qui a beau être le petit fils d'un Dieu reste humain, un humain à Moscou. Seconde évidence, Odin qui peut deviner à chaque instant ce qu'il est devenu, un putain de lycan. Le brun refuse de voir du rejet, de lire du dégoût sur les traits de l'homme qu'il aime. Merde, merde, merde. C'est peut-être trente secondes qui ont passées qu'Alekseï se recule, venant poser ses deux mains sur le torse d'Odin pour le repousser en arrière. Avec une force qu'il ne devrait pas avoir. Une certaine inquiétude dans la voix.

- Tu ne devrais pas être là, tu dois repartir. Rentre à ton hôtel ou je ne sais où et cherche le premier vol en partance, tu ne peux pas rester là.


Il n'y a aucun moyen pour qu'Odin puisse rester là, hors de question. Alekseï regarde sur le côté, cherchant le meilleur moyen pour fuir la situation, pour s'en aller, le plus vite possible quitte à donner l'impression d'être une bête prise au piège. Et si en parlant, il a repris le danois, malheureusement son accent russe revient comme dans le temps quand il apprenait à parler danois et qu'Odin l'y aidait
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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyDim 4 Mar 2018 - 2:13


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

« Listen baby, ain't no mountain high. Ain't no valley low, ain't no river wide enough baby. If you need me call me no matter where you are, no matter how far don't worry baby, just call my name I'll be there in a hurry, you don't have to worry. 'Cause baby there ain't no mountain high enough, ain't no valley low enough, ain't no river wide enough to keep me from getting to you babe »
C'était un soulagement de le voir, comme si aux premiers instants, la colère se dissipait pour un : enfin. Enfin tu es là, enfin je t'ai retrouvé. Puis assez vite, la crainte. Celle qu'il parte aussi vite. Ne pars pas, par pitié. Laisse moi un peu de répit après une année à perdre la tête, laisse moi un peu de répit. Le voir se reculer d'abord avait un aspect blessant mais quand il le voyait lui foncer dessus, Odin ne pouvait que l'accueillir, le serrer dans ses bras, le tenir fermement contre lui. Glissant un bras autour de lui, son autre main... et bien disons qu'elle avait pris le chemin de son dos mais était vite remontée jusqu'à sa nuque puis ses cheveux, surtout quand Alex s'était mis sur la pointe des pieds pour se nicher contre lui, c'était un peu sa manière de l'encourager à rester là, voir ne plus en bouger. Qu'Alex initie ce type de rapprochement était surprenant mais après une année, peut-être pas si surprenant que ça. C'était réconfortant aussi, savoir qu'il lui avait manqué. Odin avait toujours eu confiance en lui, peut-être trop, mais voir Alex partir du jour au lendemain sans un mot sans une nouvelle, ça avait ébranlé pas mal de choses. Il s'était tellement remis en question sur ça. Pourquoi il ne l'avait pas vu venir, le départ d'Alex, comment il avait pu être aveugle alors que, pourtant, il ne voyait que lui depuis des années.

Toujours est-il que, là, l'avoir dans ses bras, ça avait quelque chose d'émouvant et il peinait à retenir ses larmes, il les retenait du mieux qu'il pouvait. Ne pas craquer, ne pas gâcher ces retrouvailles tant attendu, par lui en tout cas. C'était le meilleur des scénarios qui se déroulait, songeait-il, Alex et lui qui se retrouvaient, dans les bras l'un de l'autre. Odin qui pouvait le tenir à nouveau contre lui, qui pouvait sentir à nouveau son odeur, sa chaleur. Qui pouvait souffler aussi, se rassurer, il semblait aller relativement bien, jusque là.

Avaient-ils déjà eu besoin de mots, en soi ? Odin avait beau être d'un naturel très bavard, il savait qu'il n'avait pas forcément besoin de parler avec Alekseï. Comme il savait qu'il y avait des choses qui devaient être dites, tout était dans le quand et comment, désormais. Il se faisait soudainement repousser, avec une certaine violence qu'il ne comprenait pas. Qui aurait pu le blesser, pas physiquement mais, mentalement. C'était dur de se faire rejeter de la sorte. Physiquement, oui, il avait un mouvement de recule et devait se rattraper avant de chuter en arrière, tellement c'était surprenant d'être repoussé si vivement, il ne s'y était pas du tout attendu. Est-ce que ça allait l'empêcher d'avancer à nouveau ? Clairement pas, non. Odin ne reculait jamais, c'était même un de ses principal défaut, cet entêtement. Il venait de retrouver l'amour de sa vie, hors de question de le laisser filer. Il balayait ses mots de la main ; tu crois vraiment que je vais repartir sans toi ?

Sauf que j'y suis. Raconte ce que tu veux, Alex, mais je te ramènerai à la maison. Même si ça doit me prendre des mois, des années. J'en ai rien à foutre de cet hôtel et de ces gens... C'est juste hors de questions que je reparte sans toi, pigé ?!

Il n'était pas le dernier des idiots et il voyait bien les regards d'Alex.

Tu crois que si j'ai réussi à te retrouver à Moscou, tu pourras m'échapper encore longtemps ? Je te retrouverai toujours, Alex. Je n'abandonnerai pas. Alors épargne nous du temps et reste avec moi.

C'était là le moment où il devait se grouiller de parler, il le voyait. Cette expression chez Alex, qu'il comprenait. Cette fuite qu'il allait entreprendre.

Tu me manques tellement Alex. Je te le demande à genoux s'il le faut mais, reste avec moi, laisse moi juste quelque minutes, d'accord ? Je te laisserai tranquille ensuite mais... Laisse moi quelque minutes.

Il savait qu'avec Alex, il fallait y aller doucement. Si lui était une brute avec qui il fallait y aller franco, ce n'était clairement pas le cas d'Alex et ça... Il ne l'oubliait pas. C'était peut-être aussi pour ça qu'il ne lui avait pas crié dessus, même s'il avait d'abord été autoritaire avant de se montrer plus... Apte à la discussion. Suppliant, presque. Il ne pouvait pas croire que la façon dont il l'avait enlacé, à lui bondir dessus comme il l'avait fait, était anodine. Comme il savait que quelque chose avait changé chez Alex, sans parvenir à mettre le doigt dessus exactement. Pourtant, Odin lui tenait la main, l'invitant à lui prendre et pourquoi pas aller marcher ou venir à nouveau contre lui.

J'ai tellement à te dire, Alex. J'ai toujours eu beaucoup à te dire et je me sens con que ça arrive maintenant, quand tu as choisi de nous abandonner. J'aurais du me faire une raison et te laisser partir mais je ne peux pas. Tous, mais pas toi. Ne me demande pas de partir, Alex, tu ne sais pas ce que tu me demandes. Ni à quel point c'est impossible.

Il avait l'impression de jouer contre la montre et il avait horreur de ça. Parce que ça l'empêchait de réfléchir correctement à ses tournures de phrase, tout en sachant qu'il ferait justement mieux de poser les bons mots. Il soupirait et s'approchait un peu plus. Très emmerdante comme situation. De la main qu'il ne tendait pas à Alex, il sortait un papier froissé de sa poche. Froissé c'était faible comme mot. Odin connaissait par coeur le contenu heureusement mais, sans trop savoir pourquoi, ça le rassurait de sortir le poème qu'il lui avait écrit. En même temps, il savait que ce n'était peut-être pas le meilleur moment qui soit, sans savoir ce qu'était devenu Alex et s'il avait quelqu'un. Boarf, au pire il avait quelqu'un d'autre, Odin n'en n'avait rien à foutre. Alekseï serait sien et tant pis pour la possible autre personne. Il l'avait tant désiré, il l'aimait tant, ça crevait les yeux. En même temps, pour qui d'autre aurait-il fait un tel déplacement ? Même pour sa famille, il ne se serait pas tant cassé la tête. Il avait toujours laissé les gens aller et venir dans sa vie mais Alex, non, hors de question. Son point fixe dans l'horizon. Il y est, il y reste et s'il essaie de s'échappe, je vais le chercher et je le ramène, point. Déterminé, le Odin.
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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyDim 4 Mar 2018 - 17:24


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

Please forgive me, I know not what I do. Please forgive me, I can't stop loving you. Don't deny me, this pain I'm going through. Please forgive me, if I need you like I do. Please believe me, every word I say is true. Please forgive me, I can't stop loving you
Cette étreinte tant rêvée, avoir de nouveau Odin dans ses bras comme toutes ces années même si ce n'était encore pas ainsi qu'il rêvait de l'avoir. Cette étreinte qu'il initie de lui même, un mouvement impulsif mais qu'il n'aurait pu réprimer, entre sa nouvelle nature et tout ce qui l'a assailli, c'était impossible qu'Alekseï ne réagisse pas. Cette étreinte qui aurait pu durer des heures pour lui, simplement ça, avoir l'homme qu'il aime contre lui, juste ainsi sans chercher à plus. Alekseï aurait pu se perdre dans cette étreinte, il aurait pu oublier tout le reste, envoyer tout promener, à deux doigts d'éclater en sanglots également. Mais voilà le reste arrive, la sécurité d'Odin en tout premier lieu, même s'ils sont dans un quartier lycan, il n'est pas à l'abri des créatures surtout des vampires. Puis justement ce qu'il est devenu et qu'Odin ne sait pas et il espère qu'il ne le saura pas. Il le repousse bien trop fort alors qu'il peut voir Odin partir en arrière. Le lycan a envie de grogner un désolé mais il se retient préférant lui demander de partir immédiatement. Avant qu'il ne soit trop tard pour tous les deux, bien que ça le soit déjà pour lui.

Alekseï n'est pas du tout étonné de voir Odin l'approcher de nouveau, pas plus qu'il ne l'est de qu'il peut entendre. Cela aurait été trop simple, trop facile sinon et ça n'aurait pas été Odin que de se contenter de ce que le lycan lui a dit.

- Je n'irais nul part.

Il lui dit d'une voix calme, posée mais ferme comme il pouvait lui répondre autrefois quand Odin poussait trop loin. Clairement, Alekseï n'est pas venu en Russie pour en repartir ou peut-être dans quelques années mais certainement pas maintenant. Pour la suite, Odin marque un point, en effet il a réussi à le retrouver, comment, Alekseï ne le sait pas mais il l'a fait. Quelle folie d'être venu là justement, ça aurait dû stopper Odin en principe, du moins il l'avait espéré et la Russie est si vaste que c'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Même Moscou est une ville énorme. Cela lui faisant se demander depuis quand Odin est arrivé. Lui laisser quelques minutes, pour quoi faire ? Ce ne sont pas quelques minutes de plus qui vont le faire changer d'avis.

Alekseï se tient droit, son regard oscillant entre Odin et sur les côtés, une posture défensive, prêt à se défiler au moindre geste supplémentaire dans sa direction. Au moindre pas de plus en avant. Le lycan la voit la main tendue vers lui mais n'est pas décidé à en faire quoi que ce soit pour le moment. Non, il ne voit toujours pas ce qu'Odin aurait à lui dire. Je ne vous ai pas abandonnés. Enfin dans un certain sens si, mais il est parti pour se protéger et les protéger lui et sa sœur donc non il est pas parti juste par envie. Ça ne risquait pas, pas avec ce qu'il comptait dire à Odin le soir où il a été mordu. Ah. Le pas de plus en avant, Alekseï fait un pas en arrière. Ne me force pas à partir, s'il te plaît. Cela va arriver mais pitié pas tout de suite, laissez lui quelques instants de plus à profiter de l'avoir sous les yeux. Odin le sait pourtant qu'il ne faut pas le pousser, qu'il faut le laisser venir, faire à sa manière, Alekseï n'a pas changé là dessus, c'est même pire qu'avant. Ou alors Odin a déjà tout oublié ? Le lycan la voit aussi sa seconde main sortir un papier et le tenir, son regard passant d'une main à l'autre d'Odin, remontant sur son visage, l'observant attentivement. Cherchant à déterminer, il ne sait trop bien quoi.

Les paroles d'Odin, ses pas en avant, ça le brusque, le bouscule et il n'aime pas ça d'autant plus qu'il se débat en plus avec tout ce qu'il peut ressentir, ses sentiments, ses émotions qui sont en roue libre. Il a encore les larmes aux yeux le lycan et son cœur le serre, ça le heurte et lui fait mal, une douleur qui n'est pas que psychique mais physique également. Et en même temps, il n'est pas idiot ou aveugle, il les voit toutes les réactions d'Odin, il les voit passer sur son visage et dans sa voix. Il le voit, il le sent qu'il y a quelque chose de plus sur lequel il n'arrive pas à poser de mots. Alekseï le connaît par cœur encore, il sait qu'Odin se freine pour ne pas lui hurler et lui foncer dessus. Il les voit tous les signes qui montrent que pour Odin aussi c'est violent ces « retrouvailles », bien plus sensible qu'il ne veut le laisser paraître. Le ton presque suppliant de l'homme qu'il aime ne lui a pas échappé non plus et forcément il y est plus que sensible à tout ça, ce qui ne l'aide pas.

- Je te demande de partir si. C'est la seule solution Odin, tu ne peux pas rester là et je ne repartirais jamais avec toi. Même si je le voulais, je ne le pourrais pas et tu ne le voudrais pas non plus si tu savais ce que je suis devenu. Tu veux parler alors commence par m'écouter, on verra après.


En disant cela, Alekseï fait pourtant un pas en avant, venant saisir la main d'Odin. Il le fait pour lui-même, un dernier contact avec l'homme qu'il aime, avant qu'il ne laisse Odin repartir. Parce qu'il n'y a que cette solution alors qu'il a pris sa décision.

- Cette ville n'est pas pour toi déjà, tu es humain malgré tout, comment tu as pu venir ici, c'est de la folie Odin. Venir pour moi en plus, je ne suis plus le même depuis un peu plus d'un an, je suis dangereux pour toi. Tu n'as peut-être pas fait attention mais c'était la pleine lune le soir de mon anniversaire, j'ai été mordu par un lycan ce soir là. Je suis devenu un lycan cette nuit là, un animal, rien de plus et c'est pas beau à voir ce dont je suis capable.

Inutile de dire qu'il n'a pas regardé Odin dans les yeux une seule seconde, ça va déjà l'achever de se faire rejeter, Alekseï n'a pas besoin de rajouter le dégoût qui doit maintenant se trouver dans les yeux de l'homme qu'il aime.

- Maintenant, tu sais.

En disant cela, sa voix se brise oui mais aussi Alekseï lui lâche la main et se recule pour se dégager de devant Odin, toujours sans le regarder. Le lycan n'a plus qu'une idée en tête, s'éloigner d'Odin, rentrer à son appartement et s'y enfermer, envoyer un message à Stanislas aussi pour lui dire ce qu'il s'est passé. Et si jamais Odin n'a pas totalement oublié comment fonctionne Alekseï, il le suivra sans doute mais surtout il saura que le lycan n'écoutera aucun mot qui ne soit pas lié directement à ce qu'il lui a annoncé. Même s'il est persuadé qu'Odin ne le suivra pas, c'est du un pas à la fois avec Alekseï.

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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyDim 4 Mar 2018 - 19:01


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

« Listen baby, ain't no mountain high. Ain't no valley low, ain't no river wide enough baby. If you need me call me no matter where you are, no matter how far don't worry baby, just call my name I'll be there in a hurry, you don't have to worry. 'Cause baby there ain't no mountain high enough, ain't no valley low enough, ain't no river wide enough to keep me from getting to you babe »
Je n'irai nul part. Ah. Odin qui se confrontait à un refus. Il s'y était attendu mais... C'était Odin. Il ne fallait jamais le contredire, il avait horreur de ça. Il détestait ça, les "non", les refus qu'on pouvait lui envoyer. Même venant de lui. Surtout dans une telle situation. Lui dire non, ça le poussait juste à davantage de s'acharner pour avoir ce qu'il voulait. Il n'était pourtant pas un enfant pourri gâté comme on aurait pu le croire, juste qu'il était comme ça : je veux je prends, je veux j'aurais. Alex pouvait utiliser toutes les formules qu'il voulait et le ton qu'il voulait, un refus restait un refus et surtout celui-ci, il ne pouvait pas le digérer.

Il voyait aussi qu'il allait peut-être trop vite pour lui, trop vite pour Alex à qui il fallait toujours du temps pour tout. Mais il avait tellement cette sensation qu'Alex pouvait se barrer à tout moment sans qu'il n'ait pu lui dire quoi que ce soit, qu'il lui balançait tout ça sans trop réfléchir. Pas assez.

Pour t'écouter il faudrait déjà que tu veuilles bien me dire ce qui ne va pas, au lieu de fuir.

Sèchement, c'était dit, Alex titillait un peu trop Odin et l'état de nerfs dans lequel il était n'aidait clairement pas. Alex avait merdé en s'enfuyant et le câlin fini et un Odin repoussé si violemment, l'état de colère revenait. Comment t'as pu faire ça, Alex ? Comment t'as pu merder à ce point et nous abandonner ? Pourtant il accepte quand il vient finalement lui prendre la main, la lui serrant, tenant fermement, peut-être trop fermement d'ailleurs. Il balayait d'un revers de sa main libre le "c'est de la folie", l'air de dire "j'en ai rien à foutre". Odin était comme ça, de toute façon. Il n'était jamais du genre à reculer, au contraire, c'était un fonceur qui ne laissait rien se mettre en travers de son chemin. Et là, finalement, il lui dit. Attends. Quoi ? Il attendait la suite, Odin. Genre. Oui et ? Comme si l'histoire ne se terminait pas là. Sauf que visiblement, si, elle s'arrêtait là. Alors honnêtement, il ne comprenait rien. Ok il avait été mordu et il était désormais un lycan mais... "Oui, et ?" les lycans faisaient partis de la société au Danemark, comme n'importe qui. Ils géraient juste ça à leur façon pendant les pleines lunes et on savait qu'il ne fallait juste pas trop les titiller dans les environs de la pleine lune mais... Oui, et ?

Et... et alors ? C'est tout ? T'es parti juste pour ça ?

Des lycans, il en avait dans son entourage, il en avait côtoyé au travail aussi, il avait côtoyé de tout dans son travail et ça le laissait de marbre. Ce n'était qu'un souci qui apparaissait à la pleine lune et en temps normal et bien... Ils étaient comme lui, en soi. Donc. Oui, et alors ? Il attendait vraiment une suite à ça, il attendait vraiment de savoir ce qu'il s'était réellement passé de si grave qu'il soit parti. Sauf qu'Alex s'éloignait. Tu merdes Alex. Mais là, voilà, ça lui éclatait en plein visage. C'était ça, le problème, apparemment. Ce n'était pas juste la pleine lune. Alex ne s'assumait pas et ça le mettait hors de lui. C'était dans sa culture, à Odin. S'assumer, être qui on était et vivre comme on était. On naît comme ça ou on le devient et il faut faire avec plutôt que chialer, comme si chialer ça allait changer quoi que ce soit. Il n'allait pas s'en tirer comme ça, le russe.

T'es complètement con, bordel. T'es parti juste pour ça ? Tu nous as tous abandonné juste parce qu'une fois par mois tu vas hurler à la lune ? Dis moi que tu déconnes, là, Alekseï, dis moi que c'est une putain de blague ? Qu'il y a autre chose ? Que c'est pas juste ça qui t'a poussé à te barrer, à nous abandonner ta soeur et moi ?

C'était dit. Ca avait intérêt à être une blague ou il y avait intérêt à ce qu'il y ait autre chose. En soi, il ne lui souhaitait pas qu'il y ait autre chose mais en même temps, partir comme ça juste pour ça, c'était invraisemblable. Il était sensé le connaître, non ? D'accord il voulait bien que ses parents n'étaient pas admirateurs de créatures mais, sa soeur et lui ? Franchement ? Il se mettait à rire, alors. Il craquait complètement.

Une putain d'année à te chercher à travers le monde, à m'imaginer le pire. Que tu sois mort, que tu sois captif, que tu sois kidnappé par je ne sais qui, j'ai même cru qu'on t'avait transformé en vampire. Ou que tu t'étais trouvé un mec et que t'avais fuis avec. Et en fait tu me dis que tu nous as abandonné juste pour ça ? Tu te fous de ma gueule ? TU TE FOUS DE MA GUEULE ?!

Il riait nerveusement. Teinté entre la crise de panique et le craquage complet. Ca lui prenait comme ça, oui, lui-même n'avait d'explication à ces rires qu'il ne contrôlait pas du tout. Craquage nerveux. Une année à dormir peu, à paniquer sur tout, sur rien. A se faire des films, à s'imaginer le pire. A peu dormir parce qu'il se disait qu'en dormant il perdait du temps dans ses recherches. Parce qu'il y avait aussi son travail quand il ne cherchait pas Aleks.

Tu me fous à terre, là, Lazarev. Sans déconner... Et tu me dis de partir en plus, mais putain pourquoi ? T'es aveugle à quel point ? T'as toujours rien compris après toutes ces années ?

Il cherchait à se reprendre, essuyant les larmes qui avaient coulés pendant qu'il riait nerveusement, craquant.

Je t'ai couru après tous ces mois parce que je refusais l'idée même de te perdre, parce que putain, je t'aime à en crever et que je me suis imaginé tellement de choses tout ce temps, ça me rendait malade. Mais au final tu te barres juste pour ça et je ne comprends toujours pas pourquoi après tout ce qu'on a pu se dire et tout ce qu'on a pu vivre, comme si cet état allait changer quelque chose pour moi. J'ai beau t'aimer à en crever, Lazarev, j'aimerai te dire que je ne te reconnais plus mais, j'ai l'impression, là, que c'est juste toi qui ne me connaît pas. On aurait pu surmonter ça ensemble, je t'aurais aidé autant que je le pouvais et tu étais sensé le savoir, que je n'aurais rien laissé se mettre entre nous. Rien ni personne. Pas même cette transformation. T'imagines pas à quel point ça me flingue que tu sois parti, que tu nous aies tous lâché à cause de ça au lieu de t'assumer et d'être un homme et agir en temps que tel.

Agir comme un homme, pas comme un humain, il disait surtout ça dans le sens : agir comme un adulte responsable, t'assumer, ok c'est comme ça et ça changera pas, autant faire avec. Odin aurait fait avec, même si là, à cet instant, il n'imaginait pas tout ce que ça enveloppait, l'état d'Aleks, d'une part ça lui était égale et d'une autre il restait focalisé sur son t'es parti juste pour ça . Non là, vraiment, il était sonné et il rangeait sa feuille dans sa poche, s'arrêtant sur place, l'air de dire, j'arrête là pour l'instant. Tellement dégoûté. Pas de l'état d'Aleks, mais de l'abandon et sa raison.
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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyDim 4 Mar 2018 - 20:52


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

Please forgive me, I know not what I do. Please forgive me, I can't stop loving you. Don't deny me, this pain I'm going through. Please forgive me, if I need you like I do. Please believe me, every word I say is true. Please forgive me, I can't stop loving you
Le ton qu'Odin peut employer lui donne autant envie de grogner que de pleurer, trop sec, bien trop pour ce qu'il peut endurer. Alekseï a la sensation d'être un vase presque plein dans lequel on ne fait que rajouter des gouttes d'eau, reste à voir s'il y aura la goutte de trop qui fera tout déborder. Ou si on aura la décence de se stopper avant, qu'Odin se stoppe avant le point de non retour. Visiblement on s'y dirige et Alekseï digère très mal la réaction qu'il a en retour maintenant qu'il lui a dit ce qu'il est devenu. Odin qui minimise les choses, qui le fait se sentir...il ne sait même pas dire comment, juste qu'Odin semble ne pas se rendre compte de tout ce que ça implique. Le lycan commence à s'éloigner et pourtant il entend les paroles d'Odin, chaque mots qu'il peut sortir et cette fois on y est, Alekseï éclate en sanglots. Son pas qui se ralentit pourtant avant qu'il ne se stoppe, c'est bien trop pour lui, il explose le lycan et heureusement qu'ils sont loin de la pleine lune ou Odin se prendrait son poing dans la gueule là. Il ne cherche pas à cacher qu'il pleure, les larmes creusant des sillons sur ses joues, il ne se retourne pas non plus, il ne veut pas regarder vers Odin. Il serre les poings le lycan à s'incruster les ongles dans les paumes.

- Tu ne sais pas par quoi je suis passé et par quoi je passe encore, tu ne sais pas ce que tout ça m'a fait et visiblement tu ne veux pas le savoir. Tu n'as strictement aucune idée de comment ça se passe. Aucune idée de ce qu'il se serait passé si j'étais resté.


C'est froid, glacial même si la colère gronde dans sa voix, colère pour cacher son désespoir, pour cacher tout le reste. Et finalement les mots de trop de la part d'Odin, Alekseï fait volte-face et cette fois impossible de cacher son cœur brisé qui se reflète dans son regard. Trop à fleur de peau pour se rendre compte qu'il n'y a pas vraiment de dégoût dans le regard d'Odin ou du moins pas pour le fait qu'il est devenu un lycan.

- Et toi tu es aveugle à quel point hein ?! Tu dis m'aimer mais tu aimais surtout l'idée que je sois à toi, que personne ne m'approche sans pour autant être avec moi, parce que tu ne m'aimes pas comme ça toi. Tu as pas le droit de jouer là dessus, pas le droit d'essayer de me filer de nouveaux espoirs pour les reprendre aussi sec juste après. Je ne te laisserais pas me briser une seconde fois Odin, c'est hors de question. Et dire que j'allais tout te dire ce soir là, te parler de tout ce que je gardais pour moi depuis vingt ans, ma sœur avait tort entièrement tort, je t'aurais perdu quand même. Encore plus sûrement après tout ça, tu m'aurais plus jamais regardé pareil, suffit de te voir là maintenant pour le savoir. Plus rien n'aurait été pareil, j'aurais pas supporté une nouvelle fois qui aurait été pire que tout. Et même si tu avais daigné rester mon ami, tu m'aurais plus regardé pareil en sachant ce que je suis, que j'ai tué au moins un humain, tu es si dur, intransigeant, tu aurais jamais supporté tout ça. Jamais supporté mes faiblesses, je sais même pas comment tu les as supporté aussi longtemps et oui je ne suis pas comme toi, je ne suis pas un homme. Tu as doublement raison maintenant alors casses toi.

Même si ce n'est pas clairement, Alekseï a fini par le dire à Odin qu'il l'aime et depuis longtemps, il aura au moins eu ce courage là. Alekseï a parlé vite, très vite avec tout ce qui se mélange dans sa tête, c'est un miracle que le russe n'ait pas repris le dessus sur le danois. Le lycan est juste fracassé là et dire qu'il avait enfin réussi à s'accepter, accepter d'être un lycan, accepter qu'il n'aurait plus jamais une vie normale. Accepter qu'il ne pouvait pas tout contrôler et qu'il n'aurait pas de souvenirs des nuits de pleine lune avant de longues, très longues années. Tout va être à refaire maintenant qu'il a vu Odin être dégoûté, son pire cauchemar qui se réalise.

Tout est tellement dit, qu'il fait de nouveau demi-tour et qu'il se dirige vers son appartement, la sortie du parc est à deux pas de là et il voit déjà ses fenêtres, son refuge. Le seul endroit où il sera en sécurité, ça le déglingue encore un peu plus mais oui il reprend son avancée, persuadé de laisser Odin derrière lui pour de bon. Alekseï se referme entièrement sur lui-même, hermétique à tout ce qu'il se passe autour de lui, essayant en marchant de s'essuyer les yeux alors que les sanglots l'agitent toujours. Il commence déjà à sortir ses clés de sa poche, rejoindre l'entrée de son immeuble, ouvrir la porte. Alekseï tente d'appliquer les conseils de son ami elfe pour que rien ne déborde encore plus ce qui est ridicule vu où il en est. Finissant par s'engouffrer dans le hall de son immeuble.
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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyDim 4 Mar 2018 - 21:22


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

« Listen baby, ain't no mountain high. Ain't no valley low, ain't no river wide enough baby. If you need me call me no matter where you are, no matter how far don't worry baby, just call my name I'll be there in a hurry, you don't have to worry. 'Cause baby there ain't no mountain high enough, ain't no valley low enough, ain't no river wide enough to keep me from getting to you babe »
Il hallucinait complètement qu'Alex ait pu fuir juste pour cette raison et il continuait à croire qu'il y avait autre chose que ça derrière. Et visiblement, Alex ne comprend absolument pas ce qu'Odin était entrain de lui dire, il était pourtant clair : tu peux être un lycan, un farfadet ou un lutin que ça ne changerait rien. Il l'aimait et rien ne pouvait changer ça. Mais Alex n'avait pas du tout compris ça, il suffisait d'entendre sa réponse et le voir pleurer.

J'aurais fais tout ce déplacement si je ne voulais pas savoir ?! MAIS PARLE MOI ! Dis moi ce qui ne va pas, ce qu'il s'est passé, bordel !

Qu'ils soient vus et entendus lui importait peu, il n'en n'avait même rien à foutre, à ce stade. Il ne se souvenait pas s'être un jour disputé avec Alex, à ce point. Il ouvrait grand les yeux face à son nouveau discours. Ca lui brisait le coeur. Il n'y avait pas d'autres mots, ça lui brisait le coeur de voir ça, d'entendre ça. Le voir pleurer était douloureux mais entendre ce qu'il disait était encore pire. Arrête tes conneries, Alex, arrête ça, je t'en supplie. Il le regardait fuir et il n'avait qu'une seule solution ; le suivre. Ne pas le laisser s'échapper. S'il avait été figé, reculé, là, hors de question de le laisser filer après ce qu'il venait de lui dire. Encore que. Il ne percutait pas comme il aurait du sur les sentiments d'Alex à son égard, pas à cet instant, même si cela ne saurait tarder.

Je t'aime depuis tellement longtemps, crétin ! Oui, je n'étais pas prêt, au début ! J'ai pris sur moi pour justement ne pas faire une connerie qui viendrait te blesser. Tu crois que tu étais le seul à vouloir parler ce soir là ? Tu ne sais même pas tout ce que j'avais prévu pour toi, ce soir là ! Tu ne sais rien de ce que j'avais pu prévoir ! J'en ai rien à foutre que tu sois devenu un lycan, tu entends ? Ca ne change rien à mes sentiments ! Je t'aime depuis qu'on est gamins, tu crois qu'être devenu un lycan peut changer ça ? Tu me connais si mal que ça ? Oui, je veux que tu sois mien et ouais, ça me met dans un état de nerfs pas possible de savoir qu'un autre pourrait t'approcher comme ça, parce que bordel, comprends le, je t'aime. J'aurais tout supporter, pour toi ! Bordel regarde où je suis, pour toi !

Il ne comptait pas partir, non, pas si proche du but. Il devait le suivre à grandes enjambées, qu'importe.

Je m'en tape, des autres. Il n'y a que toi, ça a toujours été toi ! Mais comment j'aurais pu te le dire, hein ? Et si c'était pas réciproque et que tu voulais juste te barrer ? C'est exactement ce que tu fais, là ! Je te dis que je t'aime, que, bordel, tu es l'amour de ma vie, et toi, tu te barres ! Je peux supporter que les autres s'en aillent, j'en ai même rien à foutre, mais pas toi ! Je ne lâcherai jamais l'affaire, Alekseï. Jamais.

Il le suivait, même s'il détestait cette impression d'être un gros stalkeur, il n'avait pas d'autres choix pour continuer à lui parler. Il était bouleversé, les larmes coulaient, tant par les nerfs que le craquage, que cette peur de le perdre pour de bon. Il n'avait sûrement jamais été si faible que maintenant, pleurer ne lui ressemblait pas et là, ça coulait tout seul.

Demande moi ce que tu veux, Alex, je le ferai. Mais partir ou t'oublier, c'est hors de questions. J'ai fais bien des erreurs, je t'ai laissé partir ce fameux matin et je n'aurais jamais du te laisser partir alors que tu étais à ta place. Que je t'avais enfin trouvé. J'ai merdé, je le sais et j'en suis désolé, putain, tellement désolé. Je ne te laisserai plus partir, Alex, c'est impossible.

Odin qui s'excusait, ça faisait mal à sa fierté mais ça avait besoin d'être dit. Il était suppliant, autre chose qui n'arrivait jamais. Pitié, reste, ne me tourne pas le dos. Il savait que ça risquait juste de le brusquer que le suivre comme ça et insister mais en même temps s'il ne le faisait pas et ne lui disait pas tout ça, il se sentirait encore plus mal et aurait l'impression de manquer les seules occasions qu'il avait.

Je t'aimerai toujours, même si tu tuais un ou cent humains. Je sais que tu n'y peux rien, que si tu n'y avais pas été forcé à cause de ces transformations, tu ne l'aurais jamais fais. Je le sais, Alex, je te connais. Je t'aimerai même si tu mettais des tutus rose et jouais le petit rat de l'opéra en pleine foule ou même si tu étais un vampire. Quand est-ce que tu vas le comprendre, ça ?!

Il ne voyait pas comment le dire autrement. Il parlait très vite depuis tout à l'heure, il parlait, parlait, parlait. Bavard, toujours. Mais c'était pour qu'il entende ça. Il l'espérait. Peut-être aurait-il du fuir, peut-être aurait-il du repartir, son instinct de survie le lui soufflait. Mais il s'avançait plus vite, attrapant la main d'Alex pour y mettre le fameux papier. Le poème qu'il lui avait écris il y a un an de ça, pour lui déclarer son amour.

Si tu ne veux pas m'écouter, alors lis ça.

Il s'arrêtait après, lui avait relâcher la main. Il n'allait pas la jouer fou furieux non plus. Il s'était arrêté derrière lui, oui. Si Alex voulait continuer d'avancer pour se réfugier chez lui, ainsi soit-il. Là... Il n'en pouvait plus. Son coeur lui faisait si mal, il avait même envie de vomir tellement ça le retournait, tout ça. Il s'essuyait les yeux, soufflait.

Sache juste que je t'aime, que tu es l'unique amour de ma vie, quoi que tu en penses. Que notre nuit a été la plus belle de ma vie. Que si tu me le permettais, il n'y aurait que toi. Rien que toi, comme cela aurait toujours du être. Au revoir, Alex. Je t'ai dis ce que j'avais à te dire mais je ne peux pas non plus me battre contre le vent et te suivre comme un fou furieux plus longtemps. Tu me trouveras sûrement, si tu as envie, mais visiblement non. Merci pour toutes ces années.

Il essuyait ses joues là encore et se reculait. Pas d'effet dramatique ou théâtral. Juste qu'il n'allait pas courir après le vent, courir après quelqu'un qui lui montrait qu'il ne voulait clairement pas de lui. Il n'était pas comme ça. Au moins tout était dit, oui.
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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyDim 4 Mar 2018 - 23:03


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

Please forgive me, I know not what I do. Please forgive me, I can't stop loving you. Don't deny me, this pain I'm going through. Please forgive me, if I need you like I do. Please believe me, every word I say is true. Please forgive me, I can't stop loving you
Entre son caractère, son tempérament, ses sentiments, ses émotions, le fait que depuis un an il ressent certaines choses plus fort qu'avant, qu'Odin le brusque autant le fou à terre. Alekseï ne sait même pas comment il arrive encore à tenir debout et il fait la seule chose que lui dicte son nouvel instinct : fuir encore. Un animal sauvage qui se sent acculé et pris au piège, qui s'il n'avait pas la possibilité de fuir passerait à l'attaque. Oui, il a beau aimer Odin plus que tout, le lycan serait capable de lui sauter dessus, d'être violent physiquement, de chercher la merde. Tiens, ça aussi il l'a fait pendant son errance à travers la Russie, chercher la merde même si c'était parce qu'il contrôlait que dalle, même si l’élément déclencheur a été ce corps humain retrouvé près de lui un lendemain de pleine lune. Et s'il y en avait eu d'autre avant ? Et s'il n'avait pas fuit, si ça avait été Odin ? Ou sa sœur ? Le dégoût de soi dans toute sa splendeur.

Animal sauvage qui prend la fuite pour aller au seul endroit où il se sentira en sécurité, le seul endroit qui pourra lui permettre de se sentir mieux. Actuellement même son ami elfe ne pourrait pas l'apaiser et le tranquilliser. Animal sauvage qui se retrouve traqué par un prédateur, c'est la sensation qui le prend à la gorge alors qu'il s'éloigne et qu'Odin le suit. Il est entrain d'étouffer Alekseï, heureusement qu'il peut poursuivre en avant, malheureusement il n'arrive pas à se fermer aux paroles qu'il peut entendre. Des coups de poignards en plein cœur. Il a mal partout le brun, physiquement, psychologiquement, tout le heurte, lui fait mal. Pour lui déjà mais aussi pour Odin, pour les émotions qu'il perçoit dans la voix de l'homme qu'il aime. Forcément, il est encore plus réceptif qu'il ne pouvait l'être autrefois aux sentiments qui agite Odin. Quoi que s'il en croit ce qu'il lui dit justement, il a rien vu et a été aveugle sur bien des choses. Trop occupé à se protéger lui-même pour ne pas souffrir, il n'aurait pas vu ce qu'Odin cachait ? C'est une possibilité qui le traverse. Odin qui revient sur le fameux matin, celui qui a brisé les espoirs d'Alekseï, le matin qui l'a brisé tout court. Il t'a fallu combien d'années pour t'en rendre compte et t'excuser ? D'accord, le lycan n'avait jamais voulu reparler de cette nuit là. La plus belle nuit de sa vie.

Alekseï cligne des yeux quand Odin le rattrape pour lui mettre ce papier dans les mains, il la regarde sa main quelques secondes. Je suis censé en faire quoi en fait. Oui il a entendu ce lit ça mais...Mais Odin est allé trop loin, l'a trop secoué, bousculé, brusqué. Il couine en entendant les derniers mots d'Odin, en le sentant se stopper et s'il ne se retourne pas tout de suite, Alekseï lui souffle.

- Arrête, je t'en prie arrête.

Comment pourrait-il arriver à vraiment le croire alors qu'Odin emploie exactement les mêmes mots que lui pour leur seule et unique nuit ensemble. Et si sa sœur avait fini par tout balancer ? Et si Odin jouait avec lui ? Pourquoi lui dire tout ça maintenant si c'est vrai ? Alors que le timide c'est Alekseï, alors que c'est Odin le fonceur, alors que c'est Odin qui dit toujours ce qu'il pense, ce qu'il veut. Alekseï l'a assez vu draguer tout ce qui peut bouger pour le savoir. Pourquoi aurait-il autant attendu si c'est vrai ? Le lycan le maudit à cet instant précis de lui faire ça, il a l'impression qu'Odin joue sur ses sentiments et le pire c'est que ce putain d'espoir l'envahit de nouveau. Pourtant, il ne peut pas occulter la détresse qu'il ressent en provenance de l'homme qu'il aime, c'est impossible aussi qu'il n'y réagisse pas.

Alekseï prend une profonde inspiration avant de se tourner vers Odin, le regardant sans vraiment le regarder dans les yeux.

- Que je te demande ce que je veux ? D'accord alors déjà arrête de me regarder avec ce dégoût dans les yeux. Ne me fais pas regretter la suite non plus...Je veux pas entendre un seul mot de ta part pour l'instant et laisse moi faire à ma manière, arrête de me pousser comme ça.

Disant cela en faisant un pas en avant, venant attraper la main d'Odin fermement, serrant le papier dans l'autre. Visiblement ils ont bien des choses à se dire mais ça sera aux conditions d'Alekseï, à son rythme à lui et pas parce qu'Odin essaye de s'imposer. Est-ce qu'il attend un quelconque accord de la part d'Odin ? Pas vraiment, de toute manière, il lui a demandé de ne pas dire un mot. Alors le lycan l'attire vers lui tout en se remettant dans le sens pour avancer. Oui Alekseï entraîne Odin dans son immeuble puis dans l'escalier, heureusement il ne vit qu'au premier étage. Jouant avec ses clés tout en essayant de ne pas faire tomber le papier qu'Odin lui a donné, trouvant la clé de son appartement. Entraînant ensuite Odin derrière lui dans l'appartement, refermant la porte sur eux.

Sa tanière, son lieu. Il fait bon à l'intérieur et même si la décoration est épurée, c'est cosy, confortable, une tanière en effet. L'entrée qui donne directement sur le salon, sur un mur des rayonnages avec des livres, dont tout ceux qu'Odin lui avait offert. Sur une des étagères, une photo d'eux deux et une autre photo où Alekseï est avec sa sœur aînée. Un meuble avec une télé, un canapé avec pleins de coussins dessus, une table basse en face, un coin bureau avec un ordinateur portable. Salon qui donne sur une cuisine ouverte, à l'américaine comme on dit, sur la gauche. Sur la droite un court couloir avec une porte pour la salle de bains, l'autre pour la chambre. Tout est en ordre, si ce n'est un livre qui traîne sur la table basse avec une tasse ayant contenu du chocolat.

Il rentre, ses clés ont été posées dans un vide poche sur une étagère à côté de la porte, son manteau qu'il accroche à sa place, ses chaussures qu'il ôte. Alekseï lui montre le canapé d'un signe de tête et d'un grognement.

- Installe toi, fais comme chez toi. Doit y avoir de quoi faire du café ou autre dans la cuisine. J'arrive, je sortais du boulot, besoin d'une douche.

Est-ce un moyen de tester Odin ? Oui clairement, Alekseï le teste pour voir s'il va le respecter cette fois, respecter comment il est, comment il se sent. Pour autant, le lycan ne compte pas faire durer les choses inutilement, il a avant tout besoin de se calmer alors qu'il pleure encore, besoin de reprendre un peu de contrôle sur ce qu'il ressent. Besoin de pouvoir réfléchir en paix à tout ce qu'Odin lui a dit et besoin d'effectuer son rituel quotidien. Il a posé ses affaires, il rentre du boulot, l'étape suivante c'est la douche, évitant juste de semer ses fringues sur son passage en se dirigeant vers sa chambre. Non pour une fois, il choppe des affaires propres en étant habillé avant de filer dans la salle de bain. Espérant qu'Odin soit encore là dix minutes après quand il ressort de la salle de bain, habillé plus confortablement, ses cheveux longs encore trempés. Bah tiens, en main, il a même le papier qu'Odin lui a donné mais oui est-ce que Odin est toujours là ?

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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyLun 5 Mar 2018 - 1:17


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

« Listen baby, ain't no mountain high. Ain't no valley low, ain't no river wide enough baby. If you need me call me no matter where you are, no matter how far don't worry baby, just call my name I'll be there in a hurry, you don't have to worry. 'Cause baby there ain't no mountain high enough, ain't no valley low enough, ain't no river wide enough to keep me from getting to you babe »
Il était comme ça, Odin. Toujours sur le vif, sur l'impulsion du moment, ce n'était que plus tard qu'il se posait pour réfléchir et "oh.". Donc là, oui, il fonçait au lieu de réfléchir, tout en sachant qu'il allait juste brusquer et braquer Aleks à réagir comme il réagissait. Mais c'était plus fort que lui d'agir comme ça. Il regretterait avec le recule mais il aurait d'autant plus regretté s'il n'avait pas pu lui dire tout ça. Parce que ça sortait, un flot de paroles, il avait l'impression de courir contre le temps, plus que courir derrière Alex. En même temps, son coeur lui faisait mal et pas parce qu'il était à deux doigts d'avoir à courir pour suivre Alex, mais parce qu'il ne voulait pas le perdre. Jusqu'au moment où il finissait par seulement se demander s'il l'avait un jour eu et le verdict était un non assez cuisant. Qu'importe, lui en tout cas, il l'a aimé et ça, il ne l'a pas feint, ni menti. Il l'aime depuis des années. Alors Aleks pouvait dire et croire ce qu'il voulait, au moins, Odin était sûr de lui là-dessus et quand il le lui disait, il en était convaincu aussi. Je t'aime, il lui avait dit plus de fois ce jour qu'il ne lui avait jamais dis. Qu'il ne l'avait jamais dis. Il n'avait aucune honte ni pudeur à dire aux gens qu'il les aimait mais il n'avait jamais trouvé personne à qui dire ce je t'aime , ce significatif je t'aime .

Pour lui, il n'y avait aucune pause théâtral, il aurait même eu horreur de ça, ce au revoir théâtral pour forcer l'autre à dire "non, reste". Il lui disait juste au revoir, pas adieu, car il gardait l'espoir qu'un jour, Alekseï revienne. Pas maintenant, certes, mais un jour, oui. Mais Aleks lui demandait d'arrêter et il ne comprenait pas pourquoi il lui disait ça alors qu'il venait de lui dire qu'il allait justement s'en aller. Pourtant il arrêtait ses pas, attendant peut-être une suite à ces mots... Qui finissait par arriver. Odin avait envie de répliquer, lui dire à nouveau qu'il était con s'il croyait qu'il était dégoûté, car la seule chose qui le dégoûtait, ce n'était pas qu'il soit un lycan, mais qu'il soit parti parce qu'il en était un comme si pour Odin ou sa soeur, cela aurait pu être un problème. Mais il lui demandait de ne pas répondre et ça allait juste l'énerver davantage. Pourtant, curieusement, il se tenait sage pour l'instant et ne disait rien, mais il fallait être stupide pour croire que ça allait durer et qu'il ne lui dirait pas bien assez vite le fond de sa pensée. Il laissait Aleks s'approcher et lui prendre la main, même si ça le surprenait assez sur le coup. Il le suivait, regardant curieusement leur mains ainsi tenues, un contact qui lui avait terriblement manqué, mine de rien. Parce que ce n'était pas la première fois qu'ils se tenaient la main. Il avait du être aveugle aussi tout ce temps pour ne pas voir que ses sentiments pouvaient être réciproque. Là encore il n'y croyait pas vraiment. Manque de preuves tangibles. Le fait qu'Aleks n'écoute absolument rien de ce qu'il lui disait et se fasse encore des films, lui sorte des choses invraisemblable comme le possible dégoût qu'Odin aurait.

Il le suivait jusque dans son appartement, cette envie de le prendre dans ses bras à nouveau était très présente mais il prenait sur lui pour ne pas lui bondir dessus pour le prendre dans ses bras. Mais l'envie était bien là. Sécher ses larmes, aussi. Mais il se contentait de le suivre et l'observer ranger veste et chaussures, se demandant s'il devait faire de même, qu'en savait-il seulement. Il se contentait de retirer sa veste et la poser. Hocher la tête aux mots d'Alex. L'envie de lui répondre était toujours là, ça le bouffait, de seulement lui dire et régler cette question de possible dégoût, que ce crétin arrête de se faire des films sur tout ceci.

Il avait remonté les manches de son pull et de son haut à manche longue, peu gêné de montrer les brûlures de son bras qu'il ne remarquait plus ni sa peau de manière générale, la timidité n'avait jamais fais parti de lui. Mais il n'allait pas vers le canapé indiqué par Alex, il allait plutôt se dégourdir les jambes. Eh, il lui avait dit, fais comme chez toi. Alors il allait juste vers la fenêtre, regardant autour de lui au passage, curieux de voir où Alex pouvait vivre depuis quelque temps. Alex ne lui avait toujours pas répondu d'ailleurs, s'il avait quelqu'un ou pas. Cela lui faisait plisser le nez, cette idée qu'il ait quelqu'un. C'était justement à cause de ça qu'il avait voulu lui dire qu'il l'aimait, l'an passé, lui dire avant qu'il ne soit trop tard, qu'Alex se soit casé, que ce soit quelque chose de concret et qu'il soit trop tard pour Odin. Encore que, se connaissant, Odin aurait tout fait pour le faire ployer, qu'il soit juste sien. Il se dirigeait donc vers la fenêtre, les bras croisés contre son torse, observant le temps là-dehors en songeant à tout ce qu'il venait de se passer. Se souvenant qu'il avait pleuré, il se séchait les joues puis replaçait ses bras, observant à nouveau dehors. Il réfléchissait aux mots qu'il avait pu dire et aux mots qu'avait pu dire Alex. A ce stade, il était quand même prêt à vite reprendre sa veste et déguerpir, selon comment les choses se passaient. Lui aussi avait ses limites et tout ce qu'il venait de se passer avait été plutôt intense.

Dix minutes, c'était le temps qu'Alex avait mis. En l'entendant arrivé, il lançait un regard par dessus son épaule. Son calme, lui, ne l'avait pas repris et il ne le serait pas vraiment tant qu'il n'aurait pas clarifié les choses une fois pour toute. Odin s'était reculé de là où il était pour se diriger, lentement, mais sûrement, vers Alex. Le regardant, dans les yeux. Sans doute aurait-il pu passer pour un quelconque félin, quelconque prédateur marchant lentement vers sa proie, la comparaison aurait été même assez juste au vue de sa démarche calme, mais assurée. De son regard tout aussi sûr, tandis qu'il s'avançait vers lui. Il avait finalement souris en coin, proche de lui.

Quel est le problème, Alekseï ? Tu as quelqu'un ?

Etait-il jaloux ? Oui. Si cela s'entendait ? Non. C'était plus des questions pour lui faire comprendre où étaient les problèmes et où ils n'étaient pas. Si sa voix était plus chaude ? Oui. Plus assurée, plus grave, plus... Plus lui.

Tu ne me dégoûtes pas, Alex. Tu ne m'effraies pas non plus. Ce qui me dégoûte c'est que tu penses que je puisse ne plus vouloir de toi, ce qui m'effraie c'est que tu puisses partir à nouveau loin de moi.

Il avait été plutôt calme en lui disant cela, curieusement. Mais aussi très sûr de lui sur ce qu'il avançait. Odin était un fonceur, c'était plus fort que lui, alors oui, il passait son bras autour de la taille d'Alex et l'entraînait doucement contre lui, une légère étreinte, quand bien même aurait-il aimé le serrer plus fort contre lui. Il y allait doucement, il essayait, s'y efforçait. Peut-être allait-il encore trop vite ? Mais cela faisait une année bientôt qu'il n'avait pas pu l'enlacer, le serrer dans ses bras et ça aussi, ça lui avait terriblement manqué.
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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyLun 5 Mar 2018 - 2:33


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

Please forgive me, I know not what I do. Please forgive me, I can't stop loving you. Don't deny me, this pain I'm going through. Please forgive me, if I need you like I do. Please believe me, every word I say is true. Please forgive me, I can't stop loving you
Il était comme ça, il avait vraiment besoin de son calme, de reprendre un tant soit peu le contrôle sur tout ça. Il n'a pas peur non plus de remettre Odin à sa place, calme toi, arrête de parler, laisse moi gérer tout seul. Odin est censé le connaître par cœur pourtant et savoir comment il peut fonctionner depuis le temps, au moins d'être devenu un lycan ne l'a pas changé là dessus. Au contraire même ça a amplifié les choses là encore. Odin ne peut pas s'en rendre compte mais il a de la chance que la transformation ne l'a pas changé radicalement, qu'il ait conservé plus ou moins le même caractère, la même façon de faire, trop doux, trop gentil. Odin le brusque et Alekseï trouve encore le moyen de penser à lui, de se dire que pour l'homme qu'il aime aussi, il faut un temps de pause, qu'il se calme. Et en même temps, il n'a pas envie de le repousser plus, il n'a pas envie de le laisser repartir pas après tout ce qu'Odin vient de lui, il n'est pas cruel ou sadique Alekseï, alors il prend encore sur lui. Même si rester proche de lui ainsi va rendre le fait de se calmer plus difficile et plus long. C'est un grand tout et n'importe quoi dans la tête d'Alekseï qui le pousse à faire cette demande à Odin, celle de ne rien dire et le suivre.

C'est risqué, très risqué de le laisser entrer dans son appartement, son refuge parce que là encore Odin ne doit pas savoir et comprendre à quel point c'est important pour lui. Tout comme les gestes qu'il effectue comme tous les jours, ces habitudes qui l'aident à ne pas perdre pied, c'est rassurant d'être chez soi aussi. Même si c'est à double tranchant d'un coup, parce qu'il se doute qu'Odin ne va pas rester silencieux bien longtemps. Pourtant il le fait et Alekseï peut s'écarter, s'éloigner, le tester d'une certaine manière et pouvoir réfléchir de l'autre côté. Il file sous sa douche, une douche brûlante qui lui fait du bien, l'aide à se détendre. Cela le fait réfléchir à tout ce qu'il a entendu, des mots qu'il rêve d'entendre depuis qu'il a quinze ans par là même un peu avant, oui, plus de vingt ans qu'il est amoureux d'Odin. Des mots qu'il pensait entendre après leur nuit ensemble avant de se rendre compte qu'Odin avait déjà quelqu'un, quelqu'un d'autre. Encore une autre personne que lui. Il réfléchit à tout ce qui a pu se passer au fil des années, leur manière d'être tous les deux ensemble, de se tenir la main, de chercher le contact en permanence. Ce qui revient le plus c'est ce mais si tout est vrai, pourquoi Odin n'a rien dit avant, pourquoi maintenant. Puis arrive ce pourquoi je n'ai rien vu, comment je n'ai pas pu comprendre tout ça. Ils doivent vraiment arriver à se parler sans que ça parte en live comme ça vient de se produire. Faut-il qu'il trouve la force de dire ses sentiments à Odin alors qu'il ne peut pas oublier ce qu'il est devenu et le dégoût qu'il a vu dans le regard de l'homme qu'il aime. Tuez le, ça lui aurait fait moins mal. Est-ce que ça va être à Alekseï de se montrer raisonnable et adulte pour eux deux.

Le lycan ressort de sa douche avec encore plus de questions au final, sans savoir si Odin va être là pour y répondre. Il revient vite dans son salon, le papier mystérieux en main, ça aussi faut qu'il en fasse quelque chose. Oh. Odin est bel et bien là, il en a un soupir de soulagement. Au passage, Alekseï branche un diffuseur d'arômes, un mélange de senteurs, très légères, qu'Odin ne devrait même pas sentir mais qui apaisent le lycan. Un truc venant de Stanislas, ça encore, des soins par les plantes, il était sceptique le lycan au départ et pourtant cela fonctionne très bien. Ah. Sérieusement, Odin va arrêter de l'approcher comme ça ? Il va y arriver à le laisser venir oui ou non ? Alekseï renifle mais parvient à ne pas se défiler, à le laisser faire.

- Cette question est compliquée Odin.

Est-ce qu'il a quelqu'un, oui et non, une réponse plus que compliquée. Oh bordel cette voix qui résonne en lui et avive un peu plus ses sentiments, bien qu'il ait du mal à être convaincu par ce qu'il entend ensuite. Retroussant le nez quand Odin l'attire contre lui, l'observant, scrutant réellement son regard, le mettant au défi d'y trouver une quelconque trace de dégoût. Son observation qui semble lui convenir au bout d'une minute ou deux.

- Heureusement que je t'ai demandé de me laisser faire tout seul et de ne rien dire.

C'est presque amusé qu'il lui dit ça, un poil de leur complicité d'avant qui pourrait revenir mais pour le moment Alekseï ne peut pas se permettre de se laisser aller. Alors de nouveau, il se détache d'Odin et lui reprend la main, l'entraînant vers le canapé. Lui lâchant la main pour s'installer dans le dit canapé, le lycan attrape un de ses coussins, pour le serrer contre lui, invitant Odin à venir se mettre à côté de lui. Bien que pour le moment Alekseï garde ses distances plus ou moins.

- J'ai quelqu'un oui et non. Quelqu'un qui a mis monde sans dessus-dessous, quelqu'un qui est exceptionnel et en même temps difficile, dur, intransigeant, qui en demande beaucoup aux gens. Pourtant c'est quelqu'un de bien plus sensible qu'il ne veut le dire ou le laisser paraître, quelqu'un qu'on ne peut qu'aimer dès qu'on pose les yeux sur lui. Quelqu'un que j'ai toujours admiré, toujours regardé et qui pourtant ne m'a jamais regardé de la même manière. Quelqu'un dont je suis profondément et éperdument amoureux depuis plus de vingt ans. Mais quelqu'un qui ne m'a jamais montré que je pourrais l'intéresser autrement que comme un ami. Alors j'ai tout fait pour que jamais il ne sache à quel point je peux l'aimer, à quel point aucun autre homme n'arrive à sa cheville, à quel point il n'y a eu et il ne pourra y avoir que lui. Pourtant il y a eu cette soirée, il m'a embrassé et j'en avais tellement rêvé de ses lèvres sur les miennes, on a terminé au lit et ça a été la plus belle nuit de ma vie. J'ai eu tellement d'espoirs que tout soit vrai, qu'il me voyait enfin au lieu de passer d'une conquête à une autre, heureux, comblé, plus amoureux que jamais. Pourtant le lendemain, je me suis rendu compte qu'il avait déjà quelqu'un dans sa vie, ça a brisé mes espoirs, mon bonheur. Il m'a brisé le cœur, j'ai eu du mal à lui pardonner, tellement de mal, il a été le seul qui a réussi à me faire pleurer, j'ai cru mourir ce jour là au réveil et après. Je me suis persuadé que je n'étais rien de plus qu'une conquête sur sa liste, oh il n'est pas le seul à blâmer, je le suis aussi, j'ai aussi eu du mal à me pardonner. Finalement lui qui est un fonceur, qui dit toujours ce qu'il pense, n'a pas refait un seul geste vers moi, j'ai essayé d'oublier de passer à autre chose mais c'était impossible. Pourtant je ne semblais pas l'intéresser, normal il avait eu ce qu'il voulait et là aujourd'hui voilà qu'il revient et qu'il me dit qu'il m'aime, qu'il m'a toujours aimé, que je suis l'amour de sa vie.

Est-ce utile de dire qu'Alekseï ne quitte pas Odin du regard, tout en serrant son coussin un peu plus fort contre lui.

- Je sais qu'il n'est pas un menteur mais en même temps je ne sais plus où j'en suis, ni quoi penser parce qu'il y a tout le reste aussi, ce que je suis devenu, parce qu'il attend toujours de la perfection chez les autres, que je ne suis pas parfait, je ne l'ai jamais été et je ne le serais jamais. Même si mon cœur me hurle de m'approcher de lui, de le serrer contre moi, ma raison me rappelle qu'en même temps je peux lui faire du mal à n'importe quel moment, que je ne suis plus tout à fait celui qu'il a connu. Ma raison qui me hurle aussi que je dois continuer à le protéger de moi-même et me protéger en même temps, parce qu'il n'y a pas qu'à la pleine lune que c'est risqué pour lui. Et même si je lui dis tout ça, je sais qu'il va me faire sa tête de mule et refuser de m'écouter, qu'il va me dire que ce sont des bêtises et compagnie, mais ça me fait peur tout ça.

Enfin le lycan arrête de parler comme s'il racontait une simple histoire, c'est sans doute étrange qu'il ait fait ça ainsi mais c'était plus facile pour lui de parler.

- Je suis censé faire comment maintenant Odin pour te garder loin de moi et me garder loin de toi ? Cela me fait peur, ça me tuerait si je venais à te faire du mal, je t'arrête tout de suite, partir a été la chose la plus difficile à faire de toute ma vie, celle qui pourtant m'est venu d'instinct. Tu aurais dû pouvoir m'oublier Odin, tu aurais dû pouvoir passer à autre chose, vingt ans que je pense que je ne suis qu'un ami pour toi alors même que si je n'étais pas amoureux, tu étais mon meilleur ami et mon seul ami.


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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyLun 5 Mar 2018 - 3:32


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

« Listen baby, ain't no mountain high. Ain't no valley low, ain't no river wide enough baby. If you need me call me no matter where you are, no matter how far don't worry baby, just call my name I'll be there in a hurry, you don't have to worry. 'Cause baby there ain't no mountain high enough, ain't no valley low enough, ain't no river wide enough to keep me from getting to you babe »
Il ne songeait pas Alex si maniéré qu'il l'était maintenant mais il ne disait rien, il se contentait d'observer ce qu'il faisait. Jusqu'à s'approcher pour finalement rechercher un contact physique, parce qu'au final, c'était eux, ces contacts physique, ces recherches, que ce soit se tenir la main ou se prendre dans les bras, un bras dans le dos parfois, c'était simple mais c'était un rapprochement. Alex avait changé, oui, il le voyait. Des traits peut-être plus dur, des cheveux plus longs et un semblant de barbe. Il lui avait dis, ça lui allait bien. Il aimait bien le voir ainsi, il est vrai. A sa réponse sur "as-tu quelqu'un", il plissait juste le nez mais ne se démontait pas ; ce serait un problème qu'il balaierait quoi qu'il arrive. Il ne savait ce qu'il cherchait dans son regard mais Odin le soutenait, profitant par la même occasion pour pouvoir à nouveau admirer ce regard qui lui avait manqué. Au moins ses yeux n'avaient pas changés, toujours si bleus et toujours si expressifs, tellement trompeurs chez Alex d'ailleurs. Il avait appris à reconnaître toutes les expressions qu'il pouvait avoir, cela ne pouvait lui échapper et être si proche, Odin souriait sous sa barbe.

Et te laisser croire toutes ces bêtises ? Non, je ne pouvais pas.

Ca l'embêtait qu'il se détache de lui, surtout pour l'entraîner vers le canapé et lui relâcher la main si vite qu'il l'avait prise. Trop peu. Il le laissait faire, soupirant juste en s'asseyant, s'adossant un canapé, peinant à savoir comment placer ses jambes. Trop grandes.

Puis Alex commençait à parler à nouveau et le début lui hérissait le poil, serrer la mâchoire. Jusqu'à ce qu'il comprenne de qui il parlait et se détende un peu plus pour mieux l'écouter. Aleks...

Il n'avait pas été tendre, il est vrai. Il ne songeait pas qu'avoir des conquêtes aurait à ce point pu marquer Alekseï, il ne lui avait jamais rien dis, rien soufflé, rien montré. Il n'avait jamais vu le moindre signe chez lui, aucun appel, rien. Aurait-il vu un signe qu'il l'aurait embrassé aussitôt, qu'il n'aurait eu plus que lui. Mais voilà, aucun signe. Au début il n'était pas prêt puis après, il était trop tard. Mais il n'était pas pessimiste, le danois, au contraire. Il était peut-être très réaliste, voir trop parfois, mais pas forcément fataliste ou pessimiste. Il ne pouvait pas croire que tout était fini avant d'avoir commencé et si orgueilleux était-il, il savait reconnaître ses erreurs. Oui, il avait merdé quand il n'avait pas foncé vers Aleks, en se disant qu'il ne voudrait pas de lui et qu'il risquait de le perdre en agissant. Il déglutissait. Il devait encaisser tout ça et il ne saurait dire dans un premier temps si ça faisait mal ou si ça faisait du bien, car il voyait l'homme qu'il aimait rester à distance alors que tout ce qu'il voulait, c'était le tenir dans ses bras. De tels mots... Il ne s'y était pas attendu et il avait de quoi être ému.

Il a agit comme un connard indépendant pendant des années, c'est vrai. Parce que depuis le lycée, il s'est rendu compte qu'il était amoureux de son meilleur ami, que son coeur ne battait que pour lui, ça l'a d'abord emmerdé d'être si faible pour quelqu'un puis il s'est fait à l'idée. Mais au début, il n'était pas prêt, trop jeune, trop fougueux, trop indépendant, il savait que s'il en parlait à son meilleur ami, il prenait tous les risques de le perdre, parce que son meilleur ami n'aurait pas voulu de lui ou parce qu'il était justement trop jeune et trop con et aurait fini par tout gâcher. Tu sais, il a eu beau essayer hommes, femmes, il a eu beau faire la fête à s'en crever le foie, dans le fond, il n'y a jamais eu qu'une seule personne qui comptait vraiment et pour qui il aurait absolument tout fait. Il a cherché des signes, pendant longtemps. Tu sais, ces regards, ces gestes. Parfois, il l'invitait au cinéma, il lui prenait la main, il se tournait vers lui dans l'attente d'un baiser qui finalement ne venait jamais, parfois il l'invitait au restaurant et faisait tout un détour, juste pour le raccompagner chez lui, juste pour s'assurer qu'il aille bien et rentre bien, parfois il attendait peut-être un baiser avant que son meilleur ami rentre mais, ce baiser n'est jamais venu. Alors il a gardé ça pour lui, pour préserver ce qu'il avait de plus précieux. Il est complexe, il faut dire, son meilleur ami. Un jour il lui donnait tout, puis le jour suivant, il reprenait tout. Il n'avait pourtant d'yeux que pour lui et cela a toujours été, il pourrait même aujourd'hui faire une liste plus grande que lui pour te dire point par point ce qu'il aime chez lui, que ce soit ses regards, ses sourires pour lesquels il craque complètement, que ce soit toutes ces petites habitudes qu'ils avaient de se prendre dans les bras pour se saluer, s'enlacer, se tenir la main, ces choses qu'il savait, deux amis ne pouvaient faire mais qu'il faisait quand même parce qu'il en avait grand besoin. Puis un soir, il l'a invité, parce que, oui, il aimait l'inviter chez lui, faire des soirées juste avec lui, c'était ses soirées préférées. Puis ils ont bus et il a trouvé le courage de passer le cap. Il faut dire, cet idiot a toujours été sur protecteur avec lui, de peur de le froisser, peur de le blesser, mais ce soir là, va savoir, il a eu le courage de l'embrasser et ce qui a suivi, il ne l'a jamais oublié. Le lendemain matin, il a merdé et son meilleur ami a été blessé, il a voulu le retenir mais il n'a pas su quoi dire, il s'est juste contenté de virer à coup de latte celui qu'il voyait à cette époque. Il a essayé de faire des pas vers lui, lui parler, lui expliquer, le supplier de l'écouter mais son meilleur ami s'était tellement renfermé que la discussion était impossible. La seule chose qu'il avait, la seule chose qu'il lui restait, c'était faire profil bas et ne plus en reparler et c'est dès qu'il a arrêté de chercher, que son meilleur ami est revenu. Alors il a compris et il a arrêté. Pourtant, ça l'a hanté. Que ce soit ses soupirs ou le goût de ses lèvres, il avait beau avoir bu, ce type, je t'assure qu'il a gardé tous les détails bien en tête et que ce qu'il a ressenti ce soir là, il ne l'a jamais ressenti et ne pourra jamais le ressentir avec un autre que cet homme là. Puis cet homme là est parti du jour au lendemain, sauf que tu vois, ce gars, il avait prévu tout en plan. D'abord, il aurait invité son meilleur ami, boire un verre entre amis, il avait invité tous ses amis. Puis ensuite, il l'aurait amené à son restaurant préféré, où ils n'auraient été que deux. Ils auraient parlés, ris, mangés, bus. Puis quand il aurait été tard, il l'aurait ramené chez lui et c'est là qu'il lui aurait avoué qu'il l'aimait depuis des années et qu'il ne voulait plus jouer au con, qu'il était temps de grandir et que c'était avec lui qu'il voulait grandir, tout ça au travers d'un poème qu'il lui avait écris et d'un discours qu'il avait préparé. Que les conquêtes, c'est bien pour un temps mais vivre avec l'homme qu'il aime, et bien, ça n'a pas de prix et c'était tout ce qu'il voulait. Arrêter de se voiler la face, arrêter de jouer au con. Et selon ce que lui aurait dit son meilleur ami, il l'aurait sûrement embrassé. Parce qu'il en meurt d'envie depuis des années et que les baisers qu'il a pu avoir, qu'il a eu la chance d'avoir, avaient un goût de trop peu. Il sait qu'il a été con tout ce temps et il en est désolé.

Il inspirait. Soufflait à nouveau. Lorsqu'il parlait du poème, il pointait la feuille du doigt.

Peut-être que son meilleur ami est parfait à ses yeux, même avec ses imperfections. Il a appris à l'aimer au fil des années et si même après vingt ans il en est amoureux au point de traverser l'Europe et venir dans le pire endroit qui soit pour lui, juste pour le retrouver et s'assurer qu'il va bien... L'amour ne se commande pas. Il vient, c'est tout. A nous de l'accepter. On ne peut pas se raisonner là-dessus.

Finalement, il plaçait un bras sur le canapé, se frottant le visage de son autre main. Il réfléchissait. Quels mots employer.

Je suis le petit fils de Thor et je respecte les traditions de mes ancêtres. De purs vikings, cela a toujours été. Tu le sais, non ? Fuir n'est pas dans notre nature. On peut avoir peur mais on ne recule devient rien, j'ai été éduqué comme ça. On fonce, point. Qu'importe ce qu'il se passe devant. Peine, douleur, mort, au final, qu'importe. Parce que si on prend cette direction, c'est qu'il y a une bonne raison et que cette bonne raison vaut tout. Et tout mon être, tout mon coeur, tout me pousse vers toi et ce depuis vingt ans. Je ne suis pas fier de moi, d'être resté si longtemps la queue entre les jambes au lieu d'assumer ce que je ressentais, je ne dois pas faire la fierté de mes ancêtres. Alors oui, je fonce vers toi comme j'aurais du le faire il y a des années déjà. Je ne vais pas te dire que non, tu ne me blesseras pas, car je ne vois pas l'avenir. Je peux juste te dire que cela ne m'effraie pas et que je ne t'aimerai pas moins. Dois-je perdre un oeil, un bras, une jambe, qu'importe. Mais reculer ? Te laisser partir maintenant que je sais tout ça ? Non, impossible. Je ne vais pas te dire que je me fiche que tu aies pu tuer quelqu'un, mais je peux te dire que je sais que ce n'est pas de ta faute et ... je ne peux pas t'en vouloir pour quelque chose que tu ne contrôles pas, ni t'accuser, ni te blâmer ou que sais-je encore. Dans cette même logique, si tu en viens à me faire du mal, je ne t'en voudrai pas. Ca, je le sais. Je prends le risque. Tu n'as pas à vouloir me protéger, j'ai 35 ans, je sais me protéger, je sais ce qui est bon pour moi et ne l'aies pas. J'accepte les risques, Aleks. Faut-il signer un contrat pour le prouver, donne le moi et je le signe aussitôt.

Il plaisantait sur ses derniers mots, essayant de détendre un peu l'atmosphère qui lui pesait un peu, mais à vrai dire, c'était surtout la distance entre eux qui lui pesait.

Je ne pouvais pas passer à autre chose, pas après avoir passé vingt années à t'aimer. On ne savait rien de ce qu'il t'était arrivé et on ne pouvait pas rester sans savoir, je ne pouvais pas faire autrement. Je sais que... J'ai toujours eu une manière particulière de t'aimer. J'aurais aimé faire plus, je me suis tellement restreint, crois le ou non. Je pensais que c'était juste ce qu'il y avait de meilleur à faire pour notre amitié, que tu m'en aurais voulu, que tu aurais cru que si tu me disais non, j'aurais toujours attendu quelque chose de toi et au final notre amitié aurait été brisé à cause de ça. Tant de raisons, jusqu'à ce fameux soir où je voulais dire merde et prendre le risque.

Il entendait son portable vibrer d'ici, depuis la poche de sa veste, il devinait sans mal Solomon entrain de le harceler de sms.

On a vu dans les médias ce qu'il se passait et Solomon a fini par nous accompagner et nous faire des grigris pour éviter qu'on se fasse emmerder par les vampires. Ce qui a plutôt bien fonctionné jusque là. On gère donc, arrête de t'inquiéter, si c'est ça le problème.

Il n'était pas non plus du genre à avoir peur et encore moins à se laisser impressionner, donc, forcément. Et qu'on veuille le protéger, il n'aimait pas ça du tout. Il savait le faire. Il s'assumait, point.
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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyLun 5 Mar 2018 - 16:17


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Alekseï & Odin

Please forgive me, I know not what I do. Please forgive me, I can't stop loving you. Don't deny me, this pain I'm going through. Please forgive me, if I need you like I do. Please believe me, every word I say is true. Please forgive me, I can't stop loving you
Du moment où il se détache d'Odin jusqu'à ce qu'il finisse de parler, Alekseï n'a manqué aucune réaction d'Odin, il en a jamais manqué aucune de toute manière. Il a toujours été très attentif à l'homme qu'il aime, pour le décrypter, voir au delà de ce qu'il peut montrer de lui, monsieur le fier, le dur à cuir que rien ne peut atteindre. Foutaises que ceci, le lycan le lui dit d'ailleurs qu'il le sait bien plus sensible qu'il ne veut le laisser paraître, Odin n'en a peut-être pas conscience mais pourtant c'est ainsi et ça a aidé Alekseï a tomber amoureux justement. Il se souvient pourtant au fil des années que de temps à autres on lui avait demandé comment il faisait pour supporter Odin au quotidien, comment il arrivait à faire avec les coups de colère, d'impulsivité. Il faisait avec c'est tout, la réponse officielle qu'il donnait alors que le brun lui voyait tout, savait tout, sans oublier qu'ils ont dû se disputer peut-être une fois ou deux pas plus. Et là Alekseï voit bien que tout ce qu'il peut lui dire, le touche bien plus qu'il ne veut bien le montrer, on l'a déjà dit mais du coup cela touche énormément le lycan qui pourtant doit composer avec.

Odin reprend la parole et au fil de ses mots, petit à petit Alekseï se rapproche de lui. Commençant par délaisser son coussin, se rendant compte qu'il l'avait pris pour se protéger pendant qu'il se confier à l'homme qu'il aime, se protéger de quoi ? Il ne le sait pas trop mais il l'a fait, ce n'était peut-être pas la meilleure des choses à faire mais il n'y peut plus rien. Il écoute tout surtout, attentivement, ne quittant toujours pas Odin des yeux, semblant toujours chercher quelque chose dans son regard en plus de lire ses réactions. Chercher un signe contradictoire à ses paroles peut-être, le fameux « les yeux sont le reflet de l'âme » mais en même temps si le lycan n'a rien vu des sentiments d'Odin toute ces années...Cela a de quoi le faire réfléchir et pas qu'un peu. Le seul moment où il quitte Odin des yeux c'est pour regarder sa main qui tient toujours fermement le papier, un poème, il en cligne des yeux même, le temps que ça monte à son cerveau correctement. Odin qui lui a écrit un poème. Le lycan a envie de le lire là maintenant tout de suite, il n'en fait rien pourtant et reporte son regard sur Odin. Bon au moins a t-il conscience que venir en Russie est de la folie et pas un endroit pour lui mais ça ne change rien. Forcément qu'il soit le petit-fils de Thor arrive sur le devant de la scène et ce qu'Odin lui dit ensuite est certainement pour le rassurer mais comment dire que ça ne fonctionne pas vraiment là.

Ce n'est que lorsque Odin lui dit qu'il ne pouvait pas passer à autre chose, qu'Alekseï termine par venir se coller contre lui, chercher le contact. Un câlin, c'est peut-être tout simple mais ils en ont autant besoin l'un que l'autre et ça le lycan le ressent au plus profond de son être, ils ont besoin d'être l'un dans les bras de l'autre. Et en même temps, un câlin ça ne coûte rien, même si Alekseï n'est pas totalement décidé à le laisser revenir dans sa vie, qu'il a encore des choses à lui dire, des points à éclaircir. C'est bien joli tout ce qu'Odin peut lui dire mais est-ce qu'il comprend vraiment ce que pourrait vouloir dire être avec un lycan. Pire encore être avec un lycan en Russie.

- Idiot, j'ai toujours voulu te protéger même si tu sais faire tout seul et que tu n'avais pas besoin de moi pour ça.

C'est juste la première fois que le lycan veut protéger Odin de lui, de ce qu'il est devenu mais oui il a toujours voulu le protéger. Alekseï trouve ça normal d'ailleurs que de vouloir protéger la personne qu'on peut aimer même si on sait que la dite personne est plus que apte à le faire seule.

- J'ai toujours voulu le protéger cet homme que j'aime plus que tout et il aura beau dire, ça ne changera pas, c'est juste la première fois que je le lui dis. Tout comme lui, je n'ai jamais bougé, jamais rien montré parce que je ne voyais aucun signe qu'il a pu m'envoyer, pas un seul, j'ai été con hein ? Je ne pensais pas que mes sentiments pouvaient être réciproque. Tous les gestes qu'on avait l'un envers l'autre, je les avais parce que j'en avais besoin et quand il me les rendait, j'avais l'impression de vraiment compter pour lui, peut-être pas comme je le voulais mais de compter. Il n'y est pour rien aussi si j'ai toujours eu la sensation d'être simplement dans son ombre, il attire tous les regards, tout le temps. Donc oui j'avais l'impression d'être vraiment important pour lui, qu'on avait une relation à part. Toutes les fois qu'il a pu m'inviter au restaurant ou au ciné, je pensais que c'était sa manière de compenser le fait que je n'aime pas sortir, aller en boite et toutes ces choses qu'il aime, un moyen qu'on puisse quand même sortir tous les deux. Je ne pouvais que l'en aimer davantage encore. En plus du fait que ce n'est pas dans mon caractère de foncer comme ça, j'avais peur de le perdre, que notre amitié soit brisée si je disais quoi que ce soit ou si je le lui montrais, alors je n'ai rien dit. Au fil du temps je suis même devenu très doué pour m'enfermer dans une bulle, pour ne pas voir même en public toutes les personnes pouvant lui tourner autour, pour ne pas voir les sourires ou plus qu'il leur rendait. Cette fameuse nuit, je n'ai jamais voulu en reparler parce que je savais que je ne pourrais pas le faire, comment lui dire qu'il m'avait brisé le cœur, comment lui dire que j'avais pleuré pour tout ça, là encore il aurait compris ce qu'il se passait et j'avais peur de le perdre. J'ai dû lui pardonner et me pardonner pour tout ça, mais jamais je ne l'ai regrettée cette nuit là, j'ai juste voulu essayer de tourner la page, que notre relation revienne plus ou moins à la normale.

Alekseï reste collé contre Odin, ne le regardant pas vraiment de part leur position déjà mais aussi parce qu'il a moins besoin de le scruter pour s'assurer de ce qu'il peut penser. Pourtant, il lève finalement le regard vers lui, en même temps qu'il arrête de reparler d'eux de cette manière.

- Ma sœur est venu me secouer, me dire de foncer avec toi et personne d'autre, elle a tout fait pour me rassurer, me dire que je ne te perdrais pas, qu'au pire tu me dirais non. Elle a toujours su que je t'aime, elle l'a même vu avant moi, tout comme elle savait que ça faisait peut-être deux semaines que je voyais quelqu'un. Je n'aurais pas pu t'oublier c'était impossible mais j'étais peut-être prêt à quand même tenter quelque chose avec cet homme, que même si ce n'était pas toi, ça pouvait peut-être le faire quand même. Alors elle a débarqué et a tout fait pour que je te parle et j'ai trouvé assez de courage pour le faire, j'aurais dû tout te dire ce soir là, tout t'avouer, te dire à quel point je peux t'aimer depuis si longtemps. Et puis en sortant pour te rejoindre, il y a eu cette attaque, cette morsure.

En parlant, il remonte les manches de sa veste, pour montrer à Odin, l'emplacement des crocs sur son avant-bras gauche. Rendant en même temps visible le tatouage qu'il porte à l'intérieur du poignet droit.

- La douleur qui m'a mis à moitié dans les vapes, qui n'a fait qu'aller en s'amplifiant à mesure que les secondes passaient, que la bête s'infiltrait dans mes veines, dans mon corps. Je me souviens vaguement avoir essayé de ramper, de trouver de l'aide, ce que je pensais, je n'ai fait que m'éloigner de chez moi. Et toujours plus de douleur jusqu'au black-out total, je me suis réveillé le lendemain à des kilomètres de chez moi, j'avais encore de la fièvre, j'étais en sueur, déboussolé. Ça m'a mis l'esprit à l'envers en comprenant ce qu'il se passait, j'ai paniqué, j'ai écouté ce nouvel instinct qui me disait de fuir loin, que je n'aurais plus jamais une vie normale, que j'allais tous vous blesser, tous vous perdre. Je ne sais pas si tu le sais vraiment mais mes parents ont une haine pure envers les créatures, je savais que j'étais mort d'office à leurs yeux. Voir même qu'ils voudraient me tuer. Déjà que toutes ces années, mon père m'avait mis en garde contre toi, je crois que s'il n'a jamais essayé de m'interdire de te voir c'est parce que tu es humain malgré tout. J'ai fuis pour moi, pour vous, pour me protéger, j'avais peur que tu me rejettes quand même, de lire du dégoût dans tes yeux, pareil pour ma sœur. Pour vous protéger aussi parce que là encore je savais d'instinct que je n'étais plus le même. Je suis venu en Russie en pensant que jamais tu n'aurais la folie de venir ici si tu me cherchais, mais aussi parce que je voulais voir si je pouvais retrouver de la famille, quelqu'un qui aurait été transformé aussi, qui pourrait m'aider, me comprendre. Peut-être m'expliquer que mes parents avaient tort.

Rien qu'en parlant de ça, Alekseï a peur qu'Odin ne se décide à le repousser, il s'en colle encore plus contre lui de ce fait. Pitié, ne me repousse pas.

- Cela fait à peine quatre mois que j'ai réussi à accepter ce que je suis devenu, plus ou moins. Que j'arrive plus ou moins à contrôler mes sens, mes capacités même si un rien me fait partir en vrille. Mon caractère est globalement le même mais certains traits sont pires qu'avant, plus sensible à tout ce qui m'entoure, rien que te voir, tu ne peux pas savoir à quel point ça a été violent pour tout. Avant j'avais du mal à ce qu'on me brusque ou me pousse, c'est pire là encore, tout à l'heure dans le parc je n'aurais pas pu reculer, je t'aurais attaqué Odin, je sais que j'aurais pu te frapper. Plus violent, impulsif et plus la pleine lune est proche plus je le suis. Et...Oui il a fallu que je manque mourir pour commencer à comprendre les choses et que je ne gérais rien et encore je n'y suis arrivé que parce qu'on m'y aide depuis quatre mois. Un elfe qui est devenu un ami, il a réussi à me faire entendre raison parce que lui n'a rien à craindre de moi, je ne risque pas de lui faire du mal même transformé. Je l'ai payé cher tout ça, j'en ai encore les traces physiques d'ailleurs.

Et ne parlons pas du psychologique, parce que là dessus, il est loin d'être stable le lycan et qu'Odin soit là ajoute un peu plus de bordel à tout ça.
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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyLun 5 Mar 2018 - 18:37


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

« Listen baby, ain't no mountain high. Ain't no valley low, ain't no river wide enough baby. If you need me call me no matter where you are, no matter how far don't worry baby, just call my name I'll be there in a hurry, you don't have to worry. 'Cause baby there ain't no mountain high enough, ain't no valley low enough, ain't no river wide enough to keep me from getting to you babe »
Il vidait au moins son sac de façon plus... calme. C'était mieux que lui courir après pour lui parler, même s'il n'avait pas crié dans la rue, il lui avait quand même couru plus ou moins après en insistant sur tout ça. Là, c'était mieux et il avait essayé de s'adapter à Alekseï pour lui annoncer tout ça. Lui, dans ces moments, était plus physique, visiblement ce n'était pas le cas d'Aleks qui avait juste besoin de parler et avait sûrement besoin de réponses. Il était perdu, quand même, Odin, car il ne s'était pas du tout attendu à tout ça. Et les mots d'Aleks étaient beaux, ça le touchait plus qu'il ne voulait bien l'admettre, surtout que dans tous les scénarios qu'il s'était imaginé, aucun ne ressemblait à celui-ci. Il était touché de savoir qu'en fin de compte, son meilleur ami tenait à lui et qu'en plus, il l'aimait. Même s'il ne comprenait pas pourquoi il ne lui avait jamais rien dis ni pourquoi il avait fuis si c'était vrai. Pour deux personnes qui s'aimaient, ils avaient quand même été bien idiot, pour deux personnes sensées se connaître par coeur, ils avaient été bien aveugles. Mais il comptait rattraper ça, il ne pourrait pas rattraper ces vingt années perdues mais il pouvait toujours faire en sorte qu'il n'y ait pas d'années supplémentaires d'attente, d'envie et de frustration. Il voyait bien Alekseï qui le regardait dans les yeux, il ne comprenait pas ce qu'il y cherchait mais cela ne changeait pas la façon qu'avait Odin de le regarder, avec cet amour dans le regard, qu'il couvait depuis tant d'années. Ce réconfort de l'avoir retrouvé et l'avoir contre lui, enfin. Et si Alekseï le regardait dans les yeux, Odin avait quand même son regard qui oscillait entre ses yeux et ses lèvres. Parce que si bavard soit-il, le semi-hybride, il restait quelqu'un de plus physique ; montrer qu'il aimait était pour lui plus significatif que le dire. On pouvait dire bien des choses mais les gestes quotidiens ne trompaient que rarement. En même temps, Odin n'avait jamais fait de cadeaux à Alekseï dans l'attente de quelque chose, sinon lui faire un peu plaisir, les cadeaux qu'il lui avait fait, cela venait souvent du j'ai vu ça, j'ai pensé à toi alors voilà . Il en était de même avec les câlins ou lui tenir la main, c'était le plaisir de le faire plus qu'attendre quelque chose en retour, comme les sorties au cinéma, au restaurant ou l'inviter simplement chez lui pour regarder un film au calme, les fois où il avait attendu un baiser n'étaient pas si nombreuses que ça, c'était surtout le plaisir d'être avec lui, avoir des moments privilégiés. S'adapter à lui qui n'était pas un grand fêtard non plus. En même temps il lui avait dit, la fête c'est bien mais il arrive un moment où il avait envie de chose plus concrète, plus sérieuse. Et qui de mieux que l'homme dont il était amoureux, pour ça ? Rha, ça l'emmerdait de se dire qu'ils avaient perdus tout ce temps à rester aveuglés par... par quoi, au juste ? Orgueil, égo, peur de se perdre l'un l'autre et se perdre soi-même dans le chemin. Il inspirait profondément.

C'est qu'il semblait en avoir gros sur le coeur, Alex. C'est qu'il semblait avoir beaucoup à dire, lui donnant l'impression d'avoir un trop plein à vider, un trop gros cumul et que tout sortait maintenant. Alors Odin le laissait parler, sans l'interrompre. Se contentant de le serrer contre lui, le laisser se blottir, essayant de le rassurer en caressant doucement son dos. Je suis là, je ne bougerai pas. Il caressait juste son dos, c'était sûrement le seul moyen qu'il avait de lui signaler qu'il était là et qu'il l'écoutait bien, attentivement. Il se surprenait presque, quand il déposait quelque baisers sur son front. Cela ne coûtait rien, quelque baisers, surtout qu'il voulait juste le rassurer, le réconforter. Il avait envie de répliquer, souvent, surtout quand il parlait de l'homme avec qui il s'était mis avant cette fameuse nuit, mais il ne disait rien, se contentant d'écouter puis de regarder son bras lorsqu'il lui montrait, le prenant doucement d'une main, l'autre restant dans le dos de son meilleur ami. Il regardait les traces. Tout ce qu'il parvenait à se dire, c'était mon pauvre amour, qu'est-ce que l'on t'a fait ? et cette envie de retrouver cette créature pour lui arracher la tête, jusqu'à finalement se dire que cette créature aurait aussi pu être Aleks et qu'au final, ils n'y pouvaient rien et ne pouvaient pas se battre contre cette nature. Se raisonner là-dessus lui demandait beaucoup d'efforts car dans le fond, il se disait surtout on l'a blessé et ça le mettait en rogne. Lui qui était si gentil, si adorable et n'aurait pas fait de mal à une mouche. Cible facile, sûrement.

Il continuait à le laisser parler sans répliquer, caressant son dos encore et toujours, remontant parfois cette main sur sa nuque, dans ses cheveux pour continuer ses caresses, ça lui avait tellement manqué ces gestes, il les aimait et pourtant il n'y avait bien qu'avec Aleks qu'il pouvait les avoir, presque comme des réflexes, une vieille habitude. Sauf que le sens changeait, c'était plus significatif désormais. C'était d'instinct avec Odin ce je suis là maintenant, on va arranger ça ensemble . Pas arranger son état irréversible mais l'aider à avancer. Il était là maintenant, il savait, maintenant. Alors oui il était sûr de rester, car ce n'était pas l'humain ou le lycan qu'il voyait depuis toutes ces années, c'était juste lui. Il lui ferait comprendre ça, quitte à devoir se répéter encore et encore, jusqu'à ce qu'il l'intègre. Il ignorait à quel point ça avait pu détruire Aleks mais il commençait à l'apercevoir et le comprendre tandis qu'il l'observait quand il se reculait et qu'il le serrait dans ses bras, qu'il caressait son dos, sa nuque, ses cheveux. Que, parfois, il embrassait son front. Il comprenait aussi que même s'il ne voulait pas le voir, Aleks avait besoin de ça, être rassuré et être tenu. Et là, Odin le tenait, justement, et il n'était pas prêt à le lâcher. Oui, tu m'aurais frapper, et ? Tu crois que tu aurais été le premier à le faire ? Odin avait une grande gueule et n'était pas rares les coups qu'il s'était pris. Et il n'avait pas franchement peur de ça, à vrai dire, ça lui traversait l'esprit puis "oui ok et ?". Il acceptait les risques, il lui avait dit, s'il fallait signer un contrat pour le prouver, il signerait. Là encore, c'était lui qu'il aimait, pour qui il était, pas son espèce, il y aurait des changements, certes, mais il s'y ferait.

Il laissait quelque secondes de silence après les dernières paroles d'Aleks. Besoin de réfléchir, de rassembler ses pensées. Réfléchir à tout ça, ce qu'il se disait, sans pour autant cesser ses caresses, il déposait même un long baiser contre son front. Il n'était pas idiot et il savait bien que ça changerait forcément certaines choses, que ça en compliquerait peut-être d'autres mais il n'était pas homme à reculer face à la première difficulté survenue. Même si, comme celle-ci, elle n'était pas des moindres. Mais s'il réfléchissait à son amour pour lui ? Non, il avait depuis longtemps dépassé le stade de je l'aime vraiment ? . A l'âge qu'il avait, il savait ce qu'il voulait et ne voulait pas et avec sa conception des choses et de la vie, qu'Aleks soit devenu un lycan ne changeait pas grand chose. D'accord les nuits de pleine lune, il devrait s'éloigner pour des raisons évidentes mais ce n'était jamais qu'une à deux nuits par mois, il pouvait largement s'y faire. Il réfléchissait donc à ses mots et reprenaient calmement ;

Tu comptes plus que tout, pour moi. Je pourrais perdre tout mon entourage que je n'en n'aurais rien à faire mais te perdre, toi, ça m'a détruit. C'est pour ça que je ne disais rien toutes ces années et que j'ai fini par accepter de ne plus reparler de cette nuit, j'avais peur de te perdre. Ca m'a brisé aussi de voir l'homme que j'aime dans cet état par ma faute mais en même temps, je ne pouvais pas regretter cette nuit de pur bonheur où je t'avais enfin vraiment trouvé. Ta soeur savait depuis le début aussi, que je t'aimais et je n'en reviens pas qu'elle n'ait jamais rien dit alors qu'elle savait depuis le début. Elle m'a juste dis de foncer mais elle ne m'avait pas l'air de comprendre tous les risques que cela signifiaient, tout t'avouer. Ecoute, Alex... Ce n'est pas de l'humain, dont je suis tombé éperdument amoureux, c'est de toi. Peut-être qu'il te faudra du temps à l'intégrer mais, t'ai-je déjà menti ? T'ai-je déjà trompé délibérément ? Aurais-tu été humain, sorcier ou que sais-je encore, c'est bien de toi dont je suis tombé amoureux, celui que tu es au fond de toi, pas de ton espèce. Que tu sois un homme ou une femme, que tu sois un lycan ou un humain, tu crois vraiment que l'amour fonctionne ainsi et que je peux contrôler de qui je tombe amoureux ?

C'était calmement qu'il s'adressait à lui mais il n'avait pas perdu de son ton assuré. Il savait ce qu'il disait, il savait ce qu'il avançait, il était convaincu par ses propres dires et c'était souvent grâce à ça qu'il parvenait à convaincre son entourage de ce qu'il avançait. Le meilleur moyen de convaincre les autres, c'était d'être convaincu soi-même et c'était le cas. Puis, il était comme ça, Odin, il n'avait pas peur de dire ce qu'il ressentait, pourquoi aurait-il peur, maintenant qu'il savait quels étaient les sentiments d'Aleks à son égard ? Il n'avait pas non plus peur de reconnaître... justement, ses peurs. Il n'avait pas peur de les avouer, les assumer, comme un homme ou plutôt, comme un adulte devait le faire, il s'assumait, il assumait tout ça.

J'ai bien conscience du temps que cela prendra et je ne te dis pas tout ceci pour être trop conciliant et ne crois pas que j'ignore tout ce que ça peut signifier, que je te dis oui à tout trop vite sans réfléchir, ce n'est pas le cas. La seule perte de temps que je vois, ce n'est pas de rester à tes côtés, mais c'est bien toutes ces années où on couvait ça alors qu'on aurait pu tout résoudre si facilement, il aurait suffit d'un signe, d'un baiser. C'est ça qui me fout en rogne.

Il se taisait quelque instants, réfléchissant à nouveau aux mots à employer. Il l'avait reculé de lui, saisissant à pleines mains son visage pour chercher à nouveau son regard, insistant bien sur chaque mots et surtout, à soutenir son regard pour qu'il comprenne ô combien il était sérieux à cet instant quand il lui disait tout ça.

Je serai là, Aleks. Ce ne sera pas facile tous les jours, j'en ai conscience. Il nous faudra peut-être un peu de temps pour trouver nos marques, peut-être qu'on se disputera parfois, oui, cela arrivera sûrement mais... Je ne peux pas concevoir ma vie sans toi et tous ces efforts valent largement la peine. Tu en vaux largement la peine. Je ne te laisserai pas souffrir comme ça plus longtemps, c'est impensable. Tu n'es pas seul, compris ?

Oui, l'a-t-il compris ? Il ne parle pas de l'elfe, mais il parlait aussi de lui et il sous-entendait, quelque part, sa soeur aussi. Soeur qui était là et avait aussi fait tout ce déplacement pour lui. Il caressait ses joues avec ses pouces. Ca n'aurait pas été lui de fuir la queue entre les jambes pour ça, ça n'aurait pas été lui de fuir au moment où Aleks semblait avoir le plus besoin de lui, ça n'aurait pas été lui de prendre peur à un tel moment, encore moins d'être dégoûté. Oui, il avait bien tout entendu, avait bien tout compris, le moins joyeux au encore moins joyeux. Mais Aleks avait-il compris que quoi qu'il dise, Odin ne fuirait pas ? Il n'était pas un lâche et l'option de facilité était carrément exclue, même pas pensée ; la fuite n'était pas pensée. Pourquoi aurait-il fuit alors qu'il se trouvait pile où il voulait être depuis des mois ? Il pouvait admirer Aleks, aussi, regarder les changements sur son visage. Les cernes, sûrement, sur lesquels il passait doucement ses pouces. Il regardait sa barbe aussi, une nouveauté à laquelle il se ferait très vite. Il lui avait dit, ça lui allait bien, la barbe. Les cheveux plus longs, ça lui allait bien aussi. Il n'avait pas l'impression de réagir trop vite en lui disant tout ceci, il n'avait pas l'impression de ne pas avoir assez réfléchis. Quand on aime, on fonce, pas vrai ? Au pire, on lui dirait qu'il était fou et ça lui importerait peu. Aleks resterait toujours le gamin qu'il a découvert au collège, le petit timide qui semblait l'engueuler en Russe parce qu'il ne parlait pas un mot de danois à l'époque. Puis, finalement, Odin souriait. Ses lèvres s'étiraient, largement.

я люблю тебя

Son accent ne devait pas être très joli mais il avait appris ces mots pour les lui dire. Il ne pensait pas faire parti de ces romantiques mais, voilà. Si cela se trouvait, il avait mélangé ses mots, si cela se trouvait, il s'était même trompé dans ce qu'il voulait dire mais, il avait essayé. Ca le faisait même rire, d'ailleurs, sans trop savoir pourquoi, sûrement parce qu'il se disait que son accent devait être affreux et qu'il repensait aux premières fois où Aleks avait essayé d'apprendre le danois et que son accent était... à chier. Les fous rires qu'ils avaient pu avoir à cette époque, à partir de rien.
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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyLun 5 Mar 2018 - 21:24


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

Please forgive me, I know not what I do. Please forgive me, I can't stop loving you. Don't deny me, this pain I'm going through. Please forgive me, if I need you like I do. Please believe me, every word I say is true. Please forgive me, I can't stop loving you
C'est « amusant » de voir qu'il a suffit de quelques mots de la part d'Odin pour tout changer, pour faire passer Alekseï d'un « tu dois partir » à un « je parle et je te dis tout ». Quelques mots qui ont suffit à chambouler le lycan assez pour le déstabiliser et entraîner Odin avec lui dans son appartement. Et pour parler, Alekseï parle, c'est tout qui fini par sortir même si cela reste synthétisé malgré tout, qu'il survole certaines choses mais oui il parle, il dit tout, un besoin de le faire. Tout comme le besoin de se coller contre l'homme qu'il aime, arrivant petit à petit à comprendre que c'est réellement vrai tout ça, qu'Odin l'aime autant que lui peut l'aimer. Bien que ça ne l'empêche pas d'avoir encore peur d'être rejeté et de s'en coller encore plus contre lui malgré les caresses dans son dos, malgré les baisers sur son front. Il parle encore et encore, le laissant au passage regarder son bras et les traces de la morsure qui l'a changé à tout jamais. Alekseï a l'impression qu'il ne dit pourtant pas tout ce qu'il voudrait dire à Odin, même s'il parle déjà énormément, essayant de lui faire comprendre ce qu'il a pu vivre, endurer même, ce par quoi il a pu passer. Il ne veut pas se faire plaindre, loin de lui cette idée, il veut juste qu'Odin comprenne dans quoi il s'engage, ce qu'il peut risquer à vouloir rester avec un lycan. Se rendant compte en parlant, qu'il n'est plus dans le même état d'esprit, il ne veut pas se faire plaindre et il ne veut pas repousser Odin, il ne veut pas lui dire « toi et moi c'est impossible ». Non, il est dans un « je suis d'accord pour que tu restes mais.. » et lui mettre en face plus ou moins ce qu'il en est, ce qu'il peut risquer au quotidien mais encore plus quand on est proche de la pleine lune.

Qu'Odin le tienne ainsi contre lui, bien sûr que ça lui fait du bien que quelque part ça l'apaise, pas forcément la partie lycane mais la partie homme oui, ça le rassure et il en a besoin de ça aussi d'être rassuré. Alekseï a toujours été trop sensible à tout ce qui peut l'entourer, c'est pire encore quand ça le concerne directement ou quand ça concerne Odin. Ce n'est pas étonnant qu'il ait ce besoin d'être tenu et rassuré, il en ferme même les yeux à ce dernier baiser sur son front avant qu'Odin ne reprenne la parole. De nouveau, il écoute tout ce qu'il peut lui dire, ayant juste un mouvement de tête à ses questions, même indirectes. Non, tu ne m'as jamais menti. Non, tu ne m'as jamais trompé délibérément. Odin lui a juste caché ses sentiments tout ce temps là et Alekseï lui en veut quand même quelque part mais il s'en veut aussi alors. Et puis le lycan peut comprendre pourquoi Odin se taisait, les mêmes raisons qui l'ont poussé à ne rien dire, donc oui il comprend et ça ne remet donc pas la parole d'Odin en doute. Est-ce qu'il est sensible au ton qu'Odin peut employer ? Un peu en effet, même si cette confiance qu'il affiche le dépasse malgré tout. Et qu'elle ne fera pas disparaître ses peurs ainsi. Alekseï en grogne quand l'homme qu'il aime le fait reculer pour lui tenir le visage ainsi, il n'a pas envie d'être écarté de lui d'une part et de l'autre c'est l'instinct animal qui n'aime pas ça.

Alekseï est partagé d'entendre Odin lui dire qu'il a compris dans quoi il s'engage, ce que ça peut vouloir dire alors que si justement, il a l'impression que ça va trop vite. Qu'Odin n'a pas bien tout saisi les dangers que ça comporte ou les changements qu'Alekseï a subit. Le voilà qui se met aussi à faire vraiment son grincheux, avec une moue un peu boudeuse sur le visage en ronchonnant.

- Je ne t'ai pas dit tout ça pour que tu aies pitié de moi et de ce que j'ai vécu.

Ou de ce qu'il vit encore à l'heure actuelle. Mais oui, il comprenait qu'Odin ne reculerait pas et Alekseï commençait à se faire à cette idée. Comme il l'a déjà dit, ce n'était pas pour le faire partir qu'il a parlé mais bien pour qu'Odin ait la vérité en face, que ce n'était pas beau, que ça ne serait pas tout rose que de vouloir être avec un lycan. Et puis c'est quoi cette manière de l'observer, de le couver du regard, il n'en a pas l'habitude le lycan de tout ça, ni de ces caresses sur son visage. T'es fou Odin, totalement fou. Ah, mais pourquoi il sourit maintenant. Oh. Alekseï en entrouvre la bouche de surprise en entendant ce je t'aime en russe, Odin qui a fait l'effort d'apprendre ces mots là et de les lui dire. Bizarrement c'est peut-être ce qui le touche le plus le lycan, on peut oublier le peut-être, il fond totalement en entendant Odin. Odin qui va arriver à le faire pleurer de nouveau juste en lui disant ça.

- я люблю тебя

Forcément qu'Alekseï le lui dit aussi et oui en russe, lui confirmant ainsi qu'il a bien compris, que c'est bien comme ça malgré la prononciation qu'Odin peut avoir. Mais surtout c'est Alekseï qui se rapproche d'Odin pour poser ses lèvres contre les siennes, sceller ses mots d'un baiser. Un baiser un peu timide mais pas maladroit pour autant, peut-être qu'il s'est rapproché d'Odin un peu trop rapidement. Et qu'il a un peu passé ses bras autour de son cou, quitte à ce qu'il se torde le dos pour ça. Impulsivité, bonjour. Un baiser qui sera sans doute trop court pour Odin mais qui est déjà énorme pour Alekseï qui termine par reculer sa tête pour finir le nez dans le cou de l'homme qu'il aime. Son homme ? Eh ben que cela fait étrange de penser à ça d'un coup. Et il en ronronne le russe, oui, oui, c'est tout à fait l'impression qu'il donne là, de ronronner. Tout le monde croit qu'il n'y a que les chats pour ronronner mais les loups et par extension les lycan aussi. Ah oui, Odin va aussi devoir composer avec cette part animal qui ressort souvent, pour ne pas dire tout le temps quand il fait ne serait-ce que marcher. Pourvu qu'Odin n'ait pas l'idée de le sortir de son cou tout de suite, laisse moi profiter, laissez le se gaver de l'odeur d'Odin, c'est con à dire mais ça le calme ça aussi.

En entendant le bruit du téléphone d'Odin qui résonne de nouveau, il en ronchonne de nouveau. Son qui l'agace en premier lieu, c'est à noter tout de même. Parce que oui ça le dérange, qu'on les dérange tous les deux.

- Tu devrais le prévenir que tu vas bien.

C'est quelque chose d'autre qui le frappe aussi d'un coup et finalement le fait sortir tout seul du cou d'Odin.

- Tout à l'heure tu as dit nous accompagner, c'est qui ce nous ? Tu ne veux tout de même pas dire que ma sœur est avec toi et Solomon ?

Et s'il y a de l'affolement dans son regard bleu, bah c'est tout à fait normal, une double panique même qui le prend alors même qu'il n'a encore aucune confirmation de quoi que ce soit.

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Message Sujet: Re: Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï Ain't no mountain high enough. | ft. Alekseï EmptyLun 5 Mar 2018 - 22:58


Ain't no mountain high enough.
Alekseï & Odin

« Listen baby, ain't no mountain high. Ain't no valley low, ain't no river wide enough baby. If you need me call me no matter where you are, no matter how far don't worry baby, just call my name I'll be there in a hurry, you don't have to worry. 'Cause baby there ain't no mountain high enough, ain't no valley low enough, ain't no river wide enough to keep me from getting to you babe »
Il n'avait pas imaginé ce rapprochement mais en le voyant se faire, il n'allait pas cracher sur l'occasion. Ca n'allait pas trop vite pour lui, c'était juste la suite logique des choses, il saisissait l'opportunité de ce rapprochement. Ce aimons-nous, il est plus que temps pour ça. Il voyait les changements à mesure qu'il parlait, il voyait qu'Alekseï passait de renfermé à s'ouvrir peu à peu à lui, même si pour ça, Odin devait insister, se répéter, s'expliquer sur des choses pourtant évidente pour lui mais ce qui est logique pour un ne l'est visiblement pas pour l'autre. Rien n'était gagné pour autant et il le savait aussi, ce n'était pas parce qu'ils parlaient enfin et se livraient enfin l'un à l'autre que tout était gagné et qu'il pourrait emmener aussitôt Alekseï avec lui direction Copenhague.

Je n'ai pas pitié de toi, je suis juste en colère qu'on ait pu te blesser.

Surtout lui, la personne la plus douce et gentille qu'il connaissait, même quand il faisait son ronchon et boudeur comme là. Bref, non, il ne regretterait pas, il aurait plutôt regretté de ne pas avoir dis tout ça quand il en avait la possibilité, sachant que de toute façon, il ne pouvait pas changer d'avis là-dessus, il était fort formel. Son entourage avait toujours été compensé de diverses espèces, il avait grandi avec diverses espèces et si on remontait à loin, on trouverait probablement pas que des divinités dans sa génétique, les lycans pouvaient tout à fait en faire parti vu leur origines et ça, bah, ça ne lui échappait pas non plus. Pour lui, c'était encore dans l'optique du tu es parti juste pour ça ? comme si pour lui ça aurait été un problème, alors que cela n'aurait jamais été un problème. Il ne disait pas qu'il cautionnait tout ce que les lycans pouvaient faire mais ils n'avaient aucun contrôle sur ça donc autant gueuler contre le vent que ce serait tout aussi utile, non ? En tout cas, colère, haine et rejet, ça ne pouvait pas concerner ça, avec Odin. Il ne pouvait pas le détester ou le rejeter juste pour ça, impensable. Il le connaissait trop bien pour ça. Il ne savait que trop comment il était.

Et puis il lui disait, ce je t'aime dans la langue natale d'Aleks, songeant que sa prononciation devait laisser à désirer mais si Aleks le prenait tel qu'il le prenait... Parce qu'il ne manquait rien. Il lui retournait ses mots avec la bonne prononciation et Odin souriait un peu plus encore. Ce baiser le surprenait, pour une fois qu'Aleks prenait les devants et pas des moindres. Il lui rendait ce baiser mais... Pas le temps de réellement en profiter qu'Aleks se reculait déjà. C'est lui qui allait ronchonner, là. Mais il le laissait se blottir contre lui, dans son cou. Qui avait dit que les lycans ne sortaient qu'à la pleine lune, déjà ? Ah, oui, il est aussi vrai que la pleine lune, c'était hier justement. Est-ce qu'il... est-ce qu'il ronronnait ...? Non, on aurait plutôt dis un râle sourd. Il prenait ça pour un bon signe alors, il reprenait ses caresses comme il pouvait contre son dos, ses cheveux. Se disant un enfin et que le pire était peut-être derrière eux, maintenant qu'ils s'étaient retrouvés et avaient passés ce cap. Il frémissait d'ailleurs en sentant le souffle chaud d'Aleks contre lui, sa peau lui semblait tellement plus chaude qu'avant. Il ne faisait même pas attention aux cheveux mouillés d'Aleks d'ailleurs, même s'il les sentait, c'était tellement ce enfin . C'était un moment de réconfort, un moment apaisant.

Puis il entendait le bruit sourd de son téléphone à nouveau mais il n'avait aucune envie de bouger de là, il était trop bien installer puis avoir enfin Aleks contre lui, ça valait bien que Solomon continue à attendre un peu.

Hm... On verra, profitons encore un peu.

Profiter de s'enlacer, profiter de se tenir l'un contre l'autre après des mois de séparation. Mais Aleks ne semblait pas avoir envie de profiter. Odin se redressait, quand il voyait Aleks commencer à paniquer à l'idée que sa soeur puisse être là. Allait-il s'énerver ou gueuler un coup pour redescendre Aleks sur Terre ? Non. Calme implacable, presque froid d'ailleurs. Le prenait-il pour un idiot incapable de défendre son entourage ? L'instinct de frère il voulait bien y croire mais il ne serait pas parti s'il n'était pas sûr de lui.

Tu crois vraiment que j'aurais pu partir sans elle ? Elle m'aurait suivi quoi qu'il arrive, serait venue quoi qu'il arrive donc autant qu'elle soit accompagnée de Solomon et moi. Elle est avec Solomon et comme je te l'ai dis, il nous a fabriqué des objets et sachets à la con pour éviter qu'on nous approche. Ca a marché jusque là mais elle n'est pas sortie de l'hôtel, j'ai pris les devants pour tester la température et me voilà, encore vivant sur mes deux jambes. Ca fonctionne bien.

Des objets pour leur protection puis, ils étaient en plein jour et on leur avait dit que là où la Russie était vraiment dangereuse, c'était la nuit. Une semaine qu'il était là et malgré ses prises de becs et le fait qu'il envoyait chier des gens, bah, il était encore sur ses deux jambes et on n'avait pas essayé de l'attaquer. Mais il avait dit à la Lazarev de rester dans sa chambre avec Solomon, donc.

Ce n'est pas une embuscade, Alex. Je ne lui dirai pas où tu es, si tu ne le veux pas, d'accord ? On a le temps. On ira à ton rythme. Je ne leur dirai rien, si tu préfères que cela reste ainsi. Je leur dirai que je ne t'ai pas trouvé ou je les renverrai à Copenhague. Quand tu te sentiras prêt, on verra pour une rencontre, ok ?

Il avait laissé sa main glisser le long de son dos pour finalement se poser sur la jambe de l'homme qu'il aimait, sans savoir quel nom lui donner maintenant ni si le tournant de leur relation allait vraiment dans cette direction. Il le voulait sien, oui, ça, il ne reviendrait pas là-dessus. Il n'avait pas fais tout ça pour rien. Mais là où ils avaient enfin réussis à vraiment se calmer, il voyait Aleks s'énerver à nouveau et il ne voyait pas d'autre solution que lui parler calmement, quitte à être un peu froid mais clair. Puis il se disait qu'il devait prendre soin de lui, impérativement. Donc ça passait par le ménager. Sauf que là, bah, il n'avait pas vraiment le temps pour ça, ce qui l'agaçait un peu, manquer de temps. On y revenait. Manquer de temps. Sauf qu'il essayait de l'inciter au calme, que ce soit au ton qu'il gardait calme pour ne pas nourrir sa panique ou par les caresses qu'il effectuait avec son pouce sur sa jambe.
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