Les derniers mois avaient étés pour le moins compliqués. Comment redevenir humain après avoir été progressivement dépourvu de tout ce qui faisait de vous quelqu’un ? Comment se remettre d’une histoire d’amour qui vous à tout prit ? Vos proches, votre amour propre, votre volonté… Meleti s’était posé ces questions et même si aucune réponse directe n’était parvenue jusqu’à lui, il parvenait petit à petit à remonter la pente. Le travail était de longue haleine. Il fallait se réhabituer à exister par soi-même.
Depuis que Meleti avait été retrouvé par Stanislas Nievski, le détective privé, il se réhabituait progressivement à la vie chez ces parents. Ils avaient tout fait pour le récupérer et s’occupaient bien de lui pendant sa convalescence. Quitter cette femme qui lui avait fait tant de mal aurait pu paraitre simple et presque indolore. Mais pour lui qui avait connu cette situation, il s’était agit d’un choix très difficile à prendre et pénible à vivre. Suite à sa libération, il était tombé en profonde dépression, se sentant coupable et malheureux pour tout ce qu’il s’était passé. D’avoir laissé tomber ses amis, sa famille, son travail. Pour avoir eu la naïveté de croire à cet amour à sens quasiment unique. Coupable aussi de finalement l’avoir quittée sans un mot, sans la prévenir, juste en prenant ses affaires et en fuyant.
Aujourd’hui pourtant, les moments d’autodépréciation, c’était fini. Peut-être pas complétement ou définitivement, mais du moins Meleti avait décidé de recommencer à prendre vraiment sa vie en main depuis un mois. Il recommençait à sortir de chez ses parents, il voulait de nouveau reprendre son indépendance, trouver un métier, faire quelque chose de sa vie qui ait du sens. Ce jour-là, en sortant de chez ses parents, il laissa de côté l’aspect de lui encore un peu triste et mélancolique pour se focaliser sur l’énergie positive.
C’est dans cet état d’esprit volontaire et déterminé qu’il se retrouva devant la porte du bureau de Stanislas Nievski, celui qui l’avait retrouvé et qui avait su le convaincre de se libérer de son emprise à Elle. Meleti s’était souvenu d’une des conversations qu’ils avaient eues, dans laquelle le détective s’était plains de son manque de temps à cause de toute la paperasse qui l’encombrait pour se concentrer sur les vraies enquêtes. Le sorcier en avait déduit qu’un assistant ferait le plus grand bien à Stanislas et celui-ci avait acquiescé. C’était pour ça que Meleti se trouvait là aujourd’hui : il lui fallait ce poste. Après avoir soufflé un petit coup pour évacuer son stress, remis son manteau en place, il frappa avec détermination. Lorsque la porte s’ouvrit, il afficha son plus beau sourire.
- Bonjour Stanislas, heureux de vous revoir. Et vous allez l’être aussi de me revoir moi parce que je vous propose d’être votre nouvel assistant ! Qu’en dites-vous ?
Avec une entrée en matière pareil, il ne pouvait que faire un bon effet non ?
La liste de choses à faire sur le mur commençaient enfin à devenir viable. J’avais préparé les virements pour le hacker qui était parvenu à trouver la trace de mon dernier disparu en date, et pour le gros bras qui était allé le chercher – j’y serais bien allé moi-même si ça n’avait pas été un criminel endurci prêt à tuer pour ne pas être attrapé. J’avais d’ailleurs reçu le paiement du client, ce qui me permettait de les payer eux… Tous ces calculs mathématiques étaient simples, mais je n’aimais pas ça. Ce qui expliquait certainement pourquoi j’étais présentement en simple pantalon de lin noir avec un pull lâche blanc, pied sur le siège, à me tenir le front. Je commençais à avoir des rides tellement je fronçais, ce n’était pas bon ça…
J’étais donc dans cette position digne du Penseur de Rodin – magnifique pièce d’art – quand j’entendis la porte commencer à s’affoler – entendez que je crus que j’avais oublié un rendez-vous prévu et que j’étais en train de fouiller mes papiers, à la recherche d’un nom que j’aurais noté puis effacé de ma mémoire. Mais non, rien. Hum.
Je me redressai pour me jeter sur la porte, tout juste présentable mais enfin, j’étais assez bon pour me permettre des excentricités. J’annulai l’alarme qui empêchait toute intrusion – je faisais un métier dangereux, d’une certaine façon – et j’ouvris, pour voir face à moi l’un de mes autres disparus… Que j’avais trouvé il y avait peu, un an peut être ? Je n’avais pas la notion du temps, pas quand ça concernait les affaires – j’en avais pas mal en ce moment… Mais je n’eus pas vraiment le temps de réagir que Meleti Antolov me proposa de devenir mon nouvel assistant. Hum. Mon sourcil se releva, tandis que je lui répondis :
« Je n’ai jamais eu d’assistant. »
C’était tout ce que j’avais trouvé à dire, sur ce coup-là. Il fallait avouer que j’étais sacrément surpris, car je n’avais pas la moindre idée d’où il sortait cette… Idée. Je n’en avais jamais eu, cela revenait à remplacer Arkadi, mon mentor et celui qui travaillait avec moi, et je ne tenais pas à le faire. Et puis, si je me débrouillais depuis… Hum, 80 ans à peu près ? Je devrais m’en sortir. Quand bien même je galérais un peu.
« Et vous avez dû vous tromper, ce n’est pas moi qui a mis l’annonce. Désolé. Ravi de constater que vous allez mieux. Au revoir. »
C’était assez prompt, mais puisqu’il se trompait, je n’allais pas plus le retarder dans sa recherche d’emploi. Mais vraiment, d’où lui venait cette impulsion, alors même que je ne l’avais pas vu depuis des mois ? Vraiment aucune idée. Enfin, je fermai la porte.
La porte se referma devant les yeux de Meleti. Il ne s’était pas vraiment attendu à un accueil en fanfare mais à quelque chose d’un peu plus chaleureux quand même. Bon c’est vrai, c’était sa faute. Il passait à l’improviste et se permettait de s’auto-engager. Il fallait avouer que c’était une façon plutôt originale de se faire engager. Ou plutôt de proposer ces services, parce que visiblement Stanilas n’était pas ravi par l’opportunité qui s’était présenté à lui et ne risquait pas de l’embaucher de sitôt.
Malheureusement pour l’elfe, le sorcier était plutôt têtu et n’avait pas l’habitude de renoncer quand il avait une idée derrière la tête. Meleti était certain d’avoir compris que le détective avait besoin d’un petit coup de main au niveau de la paperasse et il comptait bien décrocher le poste. Sa démarche avait peut-être été un peu trop spontanée et avait dû surprendre Stanislas. Il suffisait qu’il s’explique un peu plus clairement et les choses se passerait mieux non ? C’est pourquoi, quelques secondes après que la porte se soit refermée devant lui, il frappa de nouveau en essayant de faire un rythme mélodieux. Après tout, un bon employé se devait de savoir toquer à une porte brièvement mais avec style. Il attendit que la porte s’ouvre de nouveau avant de reprendre sa présentation avec un grand sourire.
-Re-bonjour Mr Nievski. Je sais bien que vous n’avez pas mis d’annonce pour ce poste, puisque c’est moi qui vous propose spontanément mes services. Excusez-moi de ne pas avoir été clair.
Il s’arrêta brièvement pour détailler son vis-à-vis. L’échange précédent avait été un peu trop court pour qu’il s’en donne le temps. Meleti s’étonna de trouver son futur employeur -du moins il l’espérait- en pantalon de lin et pull. Pas que ça ne lui aille pas bien, au contraire, mais cela changeait de le voir habillé de façon si relaxée. Ce bref examen lui mis une idée en tête : peut-être que Mr Nievski ne s’habillait plus comme avant parce qu’il n’avait tout simplement plus le temps de le faire avec tous les dossiers qu’il devait gérer en plus de ses enquêtes ! Le sorcier repris donc son explication après ce bref examen.
- Permettez-moi de m’expliquer : lors de nos précédentes rencontres, vous m’avez fait part des différents aspects de votre métier et des soucis que pouvaient parfois vous posez le travail administratif – qui est barbant et répétitif comme nous le savons tous – et qui vous tient éloigné de vrais affaires. Il se trouve que j’adore ce qui est barbant et répétitif et que je fais le café comme personne !
Avec un argument pareil et un dernier sourire flamboyant, il était sûr de remporter l’affaire !
Remplacer Arkadi, ce n’était pas à l’ordre du jour. Oui, je me plaignais de ne pas avoir d’aide, mais comme j’étais un grumpy, comme disaient certaines personnes de ma connaissance, je la refusais dès qu’on m’en proposait. Enfin… J’avais fermé la porte et réglé le malentendu, alors je pouvais retourner à mes occupations tranquillement. Je m’étais d’ailleurs redirigé vers mon bureau, quand j’entendis toquer à nouveau, d’un petit bruit tellement joyeux qu’il me donnait envie d’être agacé. Mais je ne pouvais pas m’empêcher d’ouvrir, car j’étais un professionnel consciencieux et ça pourrait être un client – oui, si peu après l’arrivée impromptue d’un candidat… C’était possible.
Pourtant, c’était toujours ce Meleti, avec un sourire tellement grand que je pouvais presque y voir une petite étoile étincelante – quel pléonasme – aussi agaçant que son toc de porte. Il parvenait même à sourire ainsi et parler en même temps. Par Yarilo, est-ce que c’était seulement possible ? J’arrivais à peine à me concentrer sur ce qu’il disait tant j’étais obnubilé par ce fait qui devrait être scientifique : parler et sourire en même temps, ce ne devrait pas être possible, pas avec autant d’efficacité. Je l’entendis tout juste s’excuser de ne pas avoir été clair.
Je ne répondis qu’un simple grognement, attendant la suite. Et il était en train de me détailler en plus ! Il pensait qu’il était discret, mais non, je le voyais bien, avec son regard qui me déshabillait de la tête aux pieds. Et j’avais même envie de défendre ma tenue : oui, elle était décontracte, parfaitement. Quand j’étais chez moi, je n’avais pas ce costume que je persistais à enfiler lorsque je sortais, qu’il vente ou qu’il pleuve, ou qu’il fasse canicule. La présentation, c’était important, le confort aussi.
Il arriva enfin à m’expliquer le fond de sa pensée. Il était vrai que j’avais dit que je me plaignais un peu, auprès de mes clients, pour meubler le silence, quand j’attendais une réponse, une action de leur part. Cela permettait de les motiver un peu. J’avais pu apprendre qu’un échange permettait d’avoir des résultats qui me satisfaisaient… Et Meleti, à l’époque où je l’avais rencontré, était une véritable loque. Il avait bien fallu que je lui montre qu’il y avait encore le monde extérieur, là où il n’y avait pas cette folle furieuse qui le gardait sous son emprise. De fait, ses arguments n’étaient pas faux. Et j’aurais certainement cédé, et engagé cet homme, si je n’étais pas Stanislas Nievski.
« Merci. Mais essayez une autre fois. Au revoir ! »
Et je refermai la porte. Ne comptant certainement pas répondre, même s’il insistait. Tant pis, si j’entendais encore toquer, j’aurai juste à grimper à l’étage supérieur regarder la vidéo de surveillance de l’entrée. Si c’était encore lui…
Je campai sur mes positions toute la soirée. D’ailleurs, toute la journée du lendemain aussi. Quand j’eus fini mes tâches administratives, je sortis, à la tombée du jour, afin de commencer une filature commandée par un autre client. Et j’eus la surprise de le voir quand j’ouvris ma porte.
-Mais voyons, Mr Nieveski… Hey coucou la porte, ça faisait longtemps…
Apparemment, les arguments pourtant si pertinents de Meleti n’avaient pas suffit à faire fondre la résolution de Stanilas à ne pas l’engager. C’était peut-être même l’inverse puisqu’après cela, même les frappements les plus mélodieux ne lui firent pas rouvrir la porte. Meleti patienta trois bonnes heures avant de laisser le paillasson du détective en paix. Visiblement, cette fois n’était pas la bonne.
Le lendemain, Meleti essaya une technique plus silencieuse. De ce qu’il avait pu retenir comme leçon de la vielle, le côté « je taperais à la porte jusqu’à ce que vous ouvriez » n’était pas une méthode efficace avec le détective. Ce n’était qu’un détail, il lui suffisait d’adopter une technique plus discrète. C’est ainsi que Meleti passa une grande partie de l’après midi silencieusement devant la porte du bureau du détective. Après tout, le sorcier avait conscience que harceler quelqu’un en frappant sur sa porte n’était pas une façon efficace de se faire apprécier par quelqu’un. En revanche, faire preuve de culot et de persévérance étaient de bonnes choses. Non ? C’est ainsi que la porte finit enfin par s’ouvrir et dévoila Mr Nievski, visiblement pas si ravi de le retrouver. Meleti ne se départit pas de sa bonne humeur naturelle et répondit donc avec jovialité :
-Et bien, vous m’avez dit d’essayer une « autre fois » alors me voilà ! Du coup, comme je le disais hier, je suis sûr d’avoir les compétences pour ce travail. Je suis très impliqué dans ce que j’entreprends et cette persévérance sera importante quand il sera question de rédiger les comptes rendus des enquêtes achevés par exemple. Je suis certain que vous serez heureux de libérer du temps pour aller sur le terrain comme ce soir. D’ailleurs si vous voulez, je peux aussi vous accompagner pour les enquêtes terrains, je suis polyvalent.
Finalement, cet exercice d’entretien à l’improviste était la meilleure thérapie qu’il aurait pu faire. Le sorcier était obligé de mettre en avant des qualités qu’il avait longtemps ignorait. Pour lui, se vendre sans y croire n’était pas une façon efficace de se faire embaucher, il fallait y croire un minimum pour que votre interlocuteur puisse vous croire aussi. Par rapport à son état d’il y a un an, pouvoir se vanter aussi librement de toutes ces compétences était un progrès incroyable.
La nuit passée, le sorcier s'était entraîné devant le miroir à citer les différentes qualités qui pouvaient faire de lui le parfait employé. Il était prêt. Meleti commença sans plus attendre à emboiter le pas de Stanislas, bien déterminé à exposer toutes ses qualités sans plus tarder. -Est-ce que je vous ai déjà parlé du café que je fais ?
Non, vraiment, son café était à tombé par terre, aucun patron n’aurait pu résister à ça non ?
Hé bien évidemment, si je disais une autre fois, il allait venir le lendemain… Est-ce qu’il était seulement parti pour la nuit puis la journée ? Je n’en savais rien, et par égards pour mon esprit prompt à s’imaginer des choses, je préférais ne pas avoir la réponse, de peur qu’elle soit positive. Durant un instant je me demandais même s’il ne me prenait pas pour son ex… Mais d’un autre côté, il fallait avouer que j’avais été doué pour vendre mon métier, le montrant sous un beau jour. Surtout qu’il semblait avoir retenu tout ce que j’avais dit, se vendant carrément. Il n’était pas mauvais pour se mettre en avant, et je constatais aussi qu’il avait reprit du poil de la bête. Car un an auparavant, il n’aurait certainement pas été dans le bon état d’esprit pour se présenter sous un si bon jour. Je croyais même me souvenir qu’il se dévalorisait totalement, du genre à dire qu’il était bon à rien, et que sans cette femme, il ne pouvait pas vivre. De ce fait, à son laïus, je répondis qu’un :
« Ah. »
Cela signifiait clairement pour moi que j’étais assez surpris. Mais ce n’était pas vraiment suffisant pour me faire l’embaucher. Déjà car je ne savais pas ce qu’il valait, et je n’avais pas le temps de le former pour des choses que je savais déjà faire. Le temps, c’était de l’argent. Et puis qu’il me vendait le bon goût de son café, j’allais pouvoir en profiter pour trouver une façon de prendre congé facilement. Après tout, je n’étais pas un goujat.
« Bien, puisqu’il est si bon, préparez m’en un. J’en jugerai. »
Mais voyant qu’il m’emboîtait le pas, je m’arrêtai subitement, quitte à ce qu’il me rentre dans le dos. Je n’avais pas l’intention d’avoir un sorcier dans les pattes, surtout que si j’avais mis une tenue un peu plus sportive qu’un costume ce soir, c’était bien parce que cette filature allait devoir se faire à la façon d’un elfe. En sautant des toits et en grimpant. Puisqu’il s’agissait d’un cambrioleur un peu trop doué, je n’aurai pas le temps de suivre cet homme et de m’assurer qu’un sorcier pas forcément agile survive à une chute de quinze mètres.
« Mais ne me suivez pas. Certainement pas. Demain. Quinze heures. Café. Lait de soja. »
Et sur ces paroles, j’ouvris l’une des fenêtres du couloir qui donnait sur une issue de secours en escalier, pour ensuite grimper sur le toit plus facilement que par chez moi. Un elfe noir était heureusement bon sportif, bon grimpeur, et je ne faisais pas exception à la règle, ayant fait partie de ces elfes noirs appréciant tout particulièrement les hauteurs.
Sur le chemin du retour, Meleti se permit une petite danse de la joie. Il se moquait du regard étonné des passants : il avait réussi aujourd’hui. Premièrement, aucune porte ne lui avait été fermé au nez -preuve s’il en fallait que la technique « je frappe à la porte jusqu’à ce qu’on daigne me parler » n’était pas efficace-. Deuxièmement, il avait décroché un prochain rendez vous et l’occasion, en prime, de montrer un peu ses talents. Enfin tant qu’on considère que faire du bon café peux être un talent…
Le lendemain matin Meleti se rendit dans l’épicerie la plus chic qu’il connaissait pour acheter du café et du lait de soja de la meilleure qualité possible. Il s’était ensuite particulièrement appliqué lors de la préparation : avoir une eau déminéralisée à la bonne température, permettant la libération des arômes lentement mais avec intensité. Il avait versé le tout dans un thermos et rajouté la petite touche de lait de soja qui faisait toute la différence. Cela n’avait l’air de rien mais c’était tout un art : trop de lait et le goût du café était gâché, pas assez et le soja devenait insipide.
Meleti était donc à quinze heure tapante devant la porte du cabinet de son -très probablement- futur employeur. Il frappa comme à son habitude sur la porte et attendit avec le sourire qu’on lui ouvre.
-Merci de me recevoir Mr Nievski. Voici votre café comme convenu. Du sucre ?
Il avait préparé le coup en prenant avec lui plusieurs petites dosettes de sucre en cas de besoin et une petite cuillère proprement emballée dans une feuille d’essuie tout. Ce genre de détails étaient ceux qui faisaient toujours la différence. Si ça ce n’était pas une preuve supplémentaire. Pour enfoncer encore un peu le coup et se présentez comme l’assistant idéal, Meleti renchéri :
-Sinon qu’est-ce que je peux vous dire de plus sur moi. Je n’ai jamais exercé cette fonction précisément mais j’ai toujours été quelqu’un de très sérieux quant à l’organisation de mes papiers personnels. Enfin en dehors de la mauvaise période dans laquelle nous nous sommes rencontrés bien sûr. Vous auriez peut-être des questions spécifiques par rapport à mes compétences ? Ou si vous m’en disiez plus sur le poste ?
Après tout, il s’engageait pour un poste dont il ne connaissait pas encore les tenants et les aboutissants mais il espérait que Stanislas ait eu le temps de penser à tout ça depuis son premier passage.