Je suis née il y a plus d'un siècle déjà. Au début du XXème siècle pour être exacte. Déjà à Moscou, une grande et belle ville mais pas encore capitale russe, à l'époque. En effet, la capitale de la Russie tsariste était Saint-Pétersbourg. C'était donc ce 10 mars 1908 je que vis le jour. Ma mère avait eu toutes les difficultés du monde à accoucher et de fait, elle fut très fatiguée dans les jours suivant ma naissance. Ce fut donc mon père qui me prit en charge alors que ma mère se reposait mais, au final, j'avais toujours mes deux parents.

Ma famille était relativement aisée, du moins assez pour me payer une scolarité. Enfant, je n'avais pas conscience du prix que ça demandait d'aller à l'école, je prenais ça à la rigolade, ce qui me valut plusieurs remontrances de la part de mes parents. Mais bientôt, la guerre éclata, et mon père dût partir au front, alors que ma mère devait s'occuper de moi, seule. On entendait des rumeurs sur la brutalité de cette guerre, ce qui me poussait à m'inquiéter pour mon père. Allait-il seulement revenir ? Allait-il être tué ? Ou fait prisonnier ? Ces questions taraudaient l'esprit de la petite fille de 6 ans que j'étais. Mais nous restions à Moscou, Moscou était sûre, jamais l'ennemi n'y arriverait.

Les années passèrent, ma mère échangeait quelques lettres avec mon père au front, tant qu'il répondait c'était bien, il était toujours vivant et libre. Mais un jour, vint le moment où les lettres n'arrivaient plus... Ma mère prit d'abord ça pour un retard du service postal, irrespectueux mais jamais inquiétant pour ma mère qui en était sûre: son mari rentrerait.

1917, alors que la révolution russe éclata un peu partout dans le pays, toujours pas de nouvelles de mon père. La guerre contre les allemands et les autrichiens s'arrêta, mais le pays était maintenant en guerre civile. Et là, Moscou n'était plus sécurisée, car la guerre civile prenait tout le pays en otage. Mais nous n'avions nulle part où aller, alors nous sommes restées là, toujours sans nouvelles de mon père.

Les années passèrent, la guerre civile s'était achevée et un nouveau régime était en place. J'étais adolescente, la politique ne m'intéressait pas. je me contentais de vivre ma vie tout en essayant de ne pas être arrêtée. J'avais appris de source militaire -dont deux représentants s'étaient présentés sur le perron de ma maison, ma mère et moi avions immédiatement compris-, que mon père était mort au combat, tué par une balle allemande. Le rapport fut long à nous parvenir, car il y avait eu beaucoup de morts, et qu'il n'était pas facile, voire impossible, de tous les recenser.

La vie lors de l'entre-deux guerres se déroulait correctement. J'étais une jeune femme souriante, débordante de vie, je n'étais pas totalement remise de la mort de mon père, mais il fallait avancer, j'espérais juste qu'il n'y aura plus de nouvelle guerre comme la précédente. Après tout, c'était la "Der des Der" non ? Une guerre réveillerait les souvenirs douloureux, en plus une guerre, c'est juste une question de politique, et la politique je n'aimais pas ça. En fait, j'y comprenais rien. Mais le temps passait, et plus le temps passait, plus les prémices d'une nouvelle guerre se faisaient entendre. Mais je le savais, comme lors de la première guerre, s'il n'y a pas de guerre civile en Russie, l'ennemi n'atteindrait pas Moscou. J'y restais donc. Je n'avais plus d'hommes dans ma famille; donc aucune crainte à avoir sur un quelconque départ au front. Mais j'avais des amis qui eux, pouvaient être mobilisés, ou leurs proches.

1941. La guerre. Contrairement à ce que je pensais, la progression fulgurante des allemands menaçait le monde entier. Moscou y compris. Notre pays était menacé et, bien vite, tout le monde fut mis à contribution. Moi y compris... Durant la guerre, je commençai à travailler dans une usine, avant de finalement être envoyée au front, à Stalingrad, début 1943. Femmes, hommes, chiens... Tout le monde y allait. C'était LA ville à défendre. Je ne pris cependant pas part longtemps aux combats dans cette ville, étant donné que quelques jours plus tard, la  bataille se termina. A peu près un an plus tard, ma vie changea du tout au tout. le 3 janvier 1944, exactement.

Alors que j'avais repris mon travail à l'usine, je rentrais chez moi ce soir là. Je fus alors brutalement collée contre un mur, cette force... Je ne pus rien faire, si ce n'est sentir cette morsure et mon sang partir. Alors que je me sentais mourir peu à peu, Quelque chose se posa sur ma bouche, le bras de mon agresseur, visiblement, et quelque chose coula dans ma gorge. Une sorte de liquide... Du sang ? Je ne pus réagir, la personne disparut alors que je tombais au sol. J'étais là, à souffrir le martyr, seule dans un coin sombre. Ce supplice dura environ 3 jours, après quoi une toute autre souffrance se présenta à moi: la soif. Je n'avais pas compris ce qu'il s'était passé, je cherchais tout d'abord à boire de l'eau, mais j'avais beau boire on ne sait combien de quantité d'eau, rien ne changeait.  Mais un déclic eut lieu dans mon esprit, lorsque j'aperçus un passant. Je me dirigeais alors vers lui, déterminée, et je lui bondissais dessus, le collant au sol, assise à califourchon sur lui. Sans plus attendre, je le mordis dans le cou. Voilà de quoi j'avais besoin, du sang, ce que je n'avais pas compris au départ. Mais l'attirance que j'avais ressentie pour cet homme était... Ce n'était pas une attirance sexuelle, et voilà quel genre d'attirance c'était. Finalement, d'instinct, je ne le vidais pas entièrement de son sang, grand bien m'en prit. Par contre, il avait vu mon visage, je ne pouvais pas le laisser vivre. D'un mouvement sec, je lui brisais la nuque avant de m'enfuir.

Après ma transformation en créature de la nuit, je décidais de retourner à Moscou. pour y rester. Les années passèrent, je m'habituais à ma nouvelle condition, contrainte de ne sortir qu'une fois la nuit tombée, Ma mère finit par mourir de vieillesse, elle avait bien vécu, aucun regret à avoir. Moi, je vivais ma vie. Je quittais parfois Moscou pour partir à l'étranger, mais j'y revenais toujours. Récemment, tout s'est accéléré. Je ne participais pas aux guerres de conquête de mes camarades vampires, j'étais plutôt une solitaire, cela ne m'empêchait pas d'avoir des amis vampires évidemment, mais je restais neutre. Et ce même si les sorciers et les lycans me sortaient par les trous de nez, oui je suis très romantique. Pour finir, une vampire arriva au pouvoir. Ca, c'était quelque chose de bons ! Nous n'avions plus à obéir à ces foutus humains, qui sont vraiment tout en bas de la chaîne alimentaire. Notre source de nourriture. Les humains obéissent-ils aux vaches ? Non, alors les vampires n'ont pas à obéir aux humains. Les autres pays nous considèrent égaux aux humains. Je crois que c'est la chose la plus stupide que j'aie entendue, au fil des années, mes idées se sont forgées, et même si officiellement je ne prends pas parti (je hais la politique), cette vampire au pouvoir est un vrai soulagement. Je suis un vampire, et je suis fière de l'être.

Coucou Anya
Comme tu peux le voir, ça ne sera pas une validation directe mais rassure toi, il n'y a rien de grave et nous t'expliquons tout ci-dessous

Métier and co
Tu n'as pas rempli les parties métier, compétences, faiblesses, phobie et force et il faut qu'elles le soient
On va essayer de te donner quelques pistes pour que tu vois un peu mieux ce qu'on peut attendre de ses parties là :

Pour le métier, hier tu tâtonnais pour savoir quoi faire. Nous t'avions proposé la politique mais il semble que ta puce n'aime pas ça. Il ne faut pas oublier que nous sommes dans une société où les vampires ne se cachent pas, ils peuvent donc faire à peu près tous les métiers qu'ils veulent, ils exercent juste de nuit. Si ce n'est médecin etc, qui voudrait d'un chirurgien vampire ? Ils ont souvent des métiers haut placés, ta puce peut très bien être propriétaire d'une boutique, d'un bar, d'un club ou autre, elle aura juste des horaires nocturnes.

Pour les compétence, ce n'est pas obligé que ça soit quelque chose lié à sa race. Elle peut par exemple être une excellente danseuse ou savoir jouer à merveille d'un instrument. Pour la faiblesse, pareil, cela peut être du style elle est éprise d'une personne et considère ça comme une faiblesse, tu sais le "l'amour rend faible". Concernant la force, elle peut tirer sa force de son caractère en entier, d'un trait particulier ou d'un ami proche.

Pour la phobie, tu peux chercher dans les phobies humaines, elle peut avoir une peur bleue des araignées, des clowns, de la solitude ou totalement autre chose.

En espérant que tu vois un peu mieux les choses pour remplir ces parties là

Notre première vampire, c'est émouvant
C'est une validation, félicitations ! Tu es officiellement des nôtres !

Tu peux maintenant gambader sur le forum et poster ta fiche de liens pour que les membres viennent te demander un petit lien mais aussi organiser tes liens. Tu peux aussi poster ton sujet rp pour répertorier tes rp et en demander aux autres !

On arrête de t'embêter, maintenant, vole de tes propres ailes ! Et à très bientôt en jeu !